Tant sur le plan macroéconomique que sur le plan microéconomique, les nouvelles économiques se cumulent et provoquent une légère dispersion entre les indices boursiers.
Sans surprise, la saison des publications trimestrielles des sociétés se montre extrêmement décorrélée du mouvement boursier haussier qui court depuis novembre. Ainsi, l’impact réel reste tempéré et même parfois totalement ignoré par les investisseurs qui continuent de se montrer opportunistes sur certains secteurs.
De son côté, la Fed (banque centrale américaine) ne modifie pour le moment pas sa politique de taux mais pourrait se préparer à surprendre le marché même si jusqu’à présent, la communication s’est révélée sans surprises et facilement anticipée.
Aux Etats-Unis, le résultat du PIB pour le premier trimestre est en-dessous des attentes. Il se chiffre à 6,4 % et représente tout de même une hausse sur le dernier trimestre de 2020. Comme en Europe, les plans de relance budgétaire continuent de s’amasser et la course aux vaccins se poursuit.
Face à ces actualités, les marchés ne se montrent pour le moment pas irritable, y compris face au risque inflationniste. Bien que la vaccination et les plans de relance se poursuivent, il faut surveiller l’incidence que peut provoquer toute décision économique sur les taux longs américains. En cas de montée trop forte, la reprise serait compromise, demandant à la FED un degré d’énergie supplémentaire.
Conclusion
Les indices de marchés sont déjà hauts mais demeurent insensibles à toute nouvelle pessimiste. Nous estimons que les cours de marchés actions sont globalement surachetés. Une désensibilisation temporaire parait peut-être de bonne augure dans les prochaines semaines.
"le service client est très agréable et montre une grande patience pour les novices; les frais d'entrée sont restreints, ce qui est très appréciables"