En résumé :
Alors que la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la chine perdure et qu’un nouveau conflit se crée entre les Etats-Unis et l'Europe ayant pour conséquence l’application de tarifs douaniers sur un ensemble de produits de grande consommation et sur certaines industries telles que l’aéronautique, les investisseurs et dirigeants d’entreprises craignent une potentielle nouvelle récession. Donald Trump semble donc de nouveau faire sa propre météo économique. À l’approche des élections présidentielles américaine, il n’est pas certain que ces attaques répétées jouent en sa faveur.
Guerre commerciale avec l’Europe : what’s happening ?
Certes, bien que la décision de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) au sujet du conflit entre Boeing et Airbus risque d’entrainer de nouvelles taxes américaines contre l'Europe, Bruxelles n'a pas dit son dernier mot et n’a pas l'intention de se laisser faire.
La bataille juridique menée entre les deux géants de l’aéronautique après l’arrêt d’un accord américano-européen portant sur les subventions aéronautiques court depuis 2004. Dans les faits, les Etats-Unis ont accusé plusieurs pays européens d’octroyer illégalement des subventions à l’avantage d’Airbus. En réponse, l'UE a affirmé que Boeing avait également perçu 19,1 milliards de dollars de subventions interdites entre 1989 et 2006 de la part du gouvernement américain. Ce bourbier juridique ayant partiellement donné gain de cause à chaque partie, cela donne le droit à l'UE et aux Etats-Unis de se sanctionner.
Aujourd’hui, Bruxelles se dit déterminée à poursuivre un agenda commercial positif avec les États-Unis mais se dit prête à défendre fermement ses intérêts.
L’épargnant s’interroge
Cette semaine, les principaux marchés européens pourraient rebondir mais le climat restera tendu. Les investisseurs doutent désormais d'une paix entre les Etats-Unis et la Chine sur le front du commerce. Le moral des épargnants ne cesse de se détériorer et cela pèse lourd pour le marché actions malgré leurs bonnes performances YTD (Depuis le 1er janvier). Dans un tel contexte, il demeure difficile pour un investisseur de se satisfaire d’un rendement sans risque aussi faible, alors que faire ?
Conclusion
L’incertitude commerciale que l’on connait aujourd’hui reste difficile à quantifier mais demeure responsable du ralentissement actuel. En conséquence, les industriels et les consommateurs auront tendance à diminuer leurs investissements et leurs dépenses, ce qui représente certainement la plus grande menace sur l'économie mondiale.
"le service client est très agréable et montre une grande patience pour les novices; les frais d'entrée sont restreints, ce qui est très appréciables"