Malgré le temps incertain qui plane sur tout le territoire français, qui, je vous l'accorde, nous rappelle davantage la période de novembre que de juin, l'été approche à grands pas … Et qui dit été dit vacances en famille.
Dans le but de quitter cette grisaille pesante et de nous offrir des vacances réussies, ma femme et moi avons décidé d'opter pour une destination sûre où le soleil et la chaleur seront forcément de la partie. Pour profiter au maximum et se délester des soucis et de la pression du quotidien, nous avons communément opté pour un « club all-inclusive » où le farniente sera notre principale occupation.
Dans cette optique, quoi de mieux pour organiser son séjour qu'un catalogue de vacances ? Au fur et à mesure des pages, la destination se précise, ce sera la Corse, le Portugal ou bien la Crète. Néanmoins, je me laisse aller et rêve de vacances idylliques dans les nombreux petits paradis terrestres : Maldives, Argentine ou encore Cuba …
C'est alors que dans mon esprit germe une toute nouvelle idée : je suis en train de rêver d'ISF.
Vous imaginez, l'ISF, l'impôt sur la fortune, si je le payais cela voudrait dire que je suis riche. Et alors à nous les vacances de rêve, les budgets illimités pour toutes nos sorties et nos envies. En quelques mots : la vie de pacha.
Ne pensez pas que je suis irréfléchi, je suis tout à fait conscient que l'ISF ne me tombera pas dessus et qu'à moins d'obtenir une augmentation faramineuse ou autre, je ne pourrais pas être « riche ». Seulement, s'intéresser à cet impôt et se renseigner un tant soit peu me semble tout à fait honorable. Me voici donc parti dans de nouvelles recherches.
Saviez-vous que toutes les personnes physiques domiciliées fiscalement en France et disposant d'un patrimoine dont la valeur nette en France et hors de France est supérieure à 1,3 million d'euros au 1er janvier 2013, sont soumises à l'impôt de solidarité sur la fortune et doivent donc souscrire une déclaration ? De même, les personnes physiques n'étant pas domiciliées fiscalement en France mais possédant quand même des biens d'une valeur nette supérieure à 1,3 million d'euros y sont soumises.
Ah, un patrimoine de 1,3 million d'euros, n'est-ce-pas merveilleux ? Continuons donc les recherches …
Le patrimoine déclaré pour l'ISF correspond à celui du foyer fiscal, c'est-à-dire dans ma situation, à celui de ma femme et moi-même ainsi que de notre enfant mineur dont nous avons l'administration légale des biens. Bref, l'ensemble des biens qui composent notre foyer fiscal.
Très bien. J'y vois dorénavant un peu plus clair, mais cela ne me renseigne guère sur les montants de cet impôt.
Ah, en tombant sur un extrait du PLF 2013 je m'aperçois qu'en raison du contexte actuel nécessitant un redressement des comptes publics et un renforcement de l'équité fiscale, le gouvernement est revenu sur l’allègement de l'ISF décidé en 2011 pour mettre plus fortement à contribution les patrimoines les plus importants.
Mon « rêve » commence déjà à se dissiper et je retourne peu à peu sur terre. Il est vrai que si un jour je devais payer l'ISF, je serais alors riche, mais le paiement de cet impôt a également d'autres inconvénients ; c'est ce que l'on appelle le « revers de la médaille ». De plus, bien que n'étant pas un économiste professionnel, je pense que la situation économique du pays n'est pas prête de changer et que l'année 2014 sera encore le théâtre de nouvelles mesures fiscales et donc, de hausses d'impôts.
Cela m'aide à relativiser quelque peu et, au final, je ne préfère pas être imposé à l'ISF … Même si, il faut l'avouer, les Maldives ont un certain charme, la Corse, ce n'est pas trop mal non plus … !
Après cet instant de découverte, je retourne donc à la préparation de mes vacances et vous donne rendez-vous une prochaine fois pour faire le point sur ma situation. Car oui, dans un mois, c'est l'anniversaire de mon projet de « Net Investisseur » !
"le service client est très agréable et montre une grande patience pour les novices; les frais d'entrée sont restreints, ce qui est très appréciables"