Après le retrait de son principal concurrent Larry Summers, Jenet Yellen sera la première femme à devenir ce que Barack Obama considère comme « l’une des plus importants dirigeants au monde ».
Janet Yellen dispose d’atouts incontestables, très expérimentée car avant d’accéder à ce poste, elle a présidé la FED de San Francisco et siégeait au conseil des gouverneurs de la Réserve Fédérale. Son parcours exemplaire l’a conduite à étudier les impacts de la politique monétaire sur l’économie. Elle doit désormais affronter la reprise toujours molle des Etats-Unis, mais aussi le « shutdown » budgétaire qui commence à paralyser le fonctionnement de l’Etat fédéral, et la question du relèvement du plafond de la dette.
L’emploi comme priorité
Au sein du Conseil des Gouverneurs, Janet Yellen est considérée comme une « colombe », avant tout préoccupée par l’emploi plutôt que par l’inflation. Les chômeurs « ne sont pas pour moi seulement des statistiques », a-t-elle déclaré le 11 février dernier.
Améliorer la communication
Au sein de la FED, elle a tenté d’améliorer la politique de communication de l’institution envers les marchés financiers. Un effort de transparence doit être établi, et c’est capital pour assurer l’efficacité de la politique monétaire.
La FED continue a acheté 85 milliards de dollars d’actifs chaque mois pour soutenir l’activité économique, et son bilan atteint 4 000 milliards de dollars. L’objectif de Janet Yellen est de conduire une stratégie de sortie de ces dispositifs de crise.
A la tête la Réserve Fédérale américaine, Janet Yellen deviendrait la femme la plus puissante du monde. Sa nomination arrive dans un moment délicat, en plein blocage budgétaire et politique. Elle a tous les atouts nécessaires pour lutter contre le chômage, ce qui est son principal objectif. Et quant aux marchés financiers, ils ont accueilli positivement la nouvelle.
A propos de l'auteur
Stéphane van Huffel, Conseiller en gestion de patrimoine
Avis des clients de Stéphane :
Stéphane van Huffel débute sa carrière au sein de la branche d’investissement immobilier d'un grand promoteur français dans les fonctions opérationnelles et commerciales. Il évolue ensuite, toujours au sein du même groupe, vers un poste d'encadrement puis de directeur régional où il est chargé d'animer et d'encadrer cinq cabinets en France.
Son expérience confirmée de la fiscalité et de l'immobilier l'amène à créer son propre cabinet : Wast & Van en 2005 puis fonde netinvestissement avec son associé Karl Toussaint du Wast. Il est également co-fondateur du tour de France de l’immobilier et du baromètre des placements. Stéphane intervient régulièrement en tant qu’expert auprès de nombreux média français.
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