Le contrat d’épargne favori des français est encore à la tête de notre une cette semaine. En effet, un grand débat tourne autour de l’assurance vie actuellement pendant que Bercy et les assureurs traditionnels s’y opposent fermement. Une volonté d’accroître la concurrence entre les assureurs est sollicitée de la part des associations de protection des consommateurs.
Le contrat d’épargne favori des français est encore à la tête de notre une cette semaine. En effet, un grand débat tourne autour de l’assurance vie actuellement pendant que Bercy et les assureurs traditionnels s’y opposent fermement. Une volonté d’accroître la concurrence entre les assureurs est sollicitée de la part des associations de protection des consommateurs.
Dans un autre contexte équivalent, la loi PACTE doit être votée pour faciliter la regroupement des contrats d’épargne destinés à la retraite. Le sujet est actuellement entre les mains de l’Assemblée qui doit présenter un premier verdict au cours de la première semaine du mois de mars.
Pourquoi un transfert est-il nécessaire ?
A ce jour, le « transfert » à proprement dit d’un contrat d’assurance vie n’est pas possible. En effet, il est permis de transférer ces fonds d’un assureur à un autre, mais l’enveloppe assurantielle ne suivra pas. C’est-à-dire qu’il faut procéder à un rachat total du contrat d’assurance vie actuel, ce qui entraine la clôture imminente du contrat puis placer la somme sur un nouveau contrat. Résultat final : l’épargnant perd en totalité l’ancienneté acquise, soit la fiscalité avantageuse de l’assurance vie après 8 ans de détention.
Pourtant, il s’avère nécessaire d’opter pour la transférabilité de l’assurance vie dans le but de ranimer la concurrence entre les assureurs. A noter que les rendements bas proviennent en particulier du fait que les banques et assureurs manquent cruellement d’objectivité. En effet, tenus par leur propre « maison » les assureurs vont proposer uniquement leurs propres contrats, leurs propres fonds et cela peu importe les rendements qu’ils procurent.
De plus, ils font souvent le choix de la facilité en optant pour une gestion sécuritaire principalement investie en fonds euros. Aujourd’hui, en passant par une banque ou un assureur classique, les rendements sont compris entre 1,5% et 2,5% net sur un gestion standard.
Une fragilisation des assureurs
Ce débat qui attise les flammes entre les conseillers en gestion de patrimoine indépendants et les banques inquiète surtout le ministère de l’économie. En effet, l’investissement en assurance vie est un facteur clé pour l’économie et la création de richesse.
L’idée d’une transférabilité à tout moment remettrai alors en cause la vocation d’un investissement à long terme que suppose l’assurance vie. Cela engendrerai une perte à tous les niveaux, une perte de gains pour l’assureurs, une perte pour l’investisseur et une perte pour l’économie.
Conclusion
Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, reste ouvert au débat. Le sujet est passé en examen le 5 mars dernier et l’on reste dans l’attente du verdict. Votre assurance vie ne vous rapporte rien ? Vous souhaitez obtenir un conseil et un suivi personnalisé ? Contactez nous directement au 05.56.44.79.94 ou directement sur notre Tchat.
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