Le nouveau président américain, Donald Trump, a approuvé deux décrets ouvrant une phase de dérégulation. Il souhaite mettre les banques américaines en position dominante.
Depuis vendredi dernier, Trump a signé deux nouveaux décrets présidentiels et il a ordonné aux régulateurs bancaires ainsi qu’au Trésor de lui faire des propositions afin de déclencher le démantèlement de la loi Dodd Franck qui consistait à durcir les contraintes sur les banques afin de prévenir une autre crise bancaire.
« Nous allons abroger une grande partie de Dodd Frank, parce que, franchement, il y a tellement de gens, des amis à moi, qui ont des entreprises et qui ne peuvent pas emprunter. Les banques ne les laissent pas emprunter à cause des règles de Dodd Frank » a expliqué le président devant plusieurs banquiers lors d’une conférence.
Une première étape avant d’appliquer la loi
Depuis le 20 janvier, Donald Trump a signé de nombreux décrets présidentiels cependant il s’agit de la première étape car seule une loi votée au congrès peut défaire ou abolir une autre loi. Le nouveau gouvernement américain remet en cause tout le système de supervision post-crise, comprenant également les testaments bancaires et le traitement des banques systémiques.
Pendant sa campagne présidentielle, Trump avait déjà abordé ce sujet et il avait jugé cette loi trop complexe et désavantageuse pour les banques américaines régionales. D’après Gary Cohn, directeur du conseil économique, « le gouvernement américain ne veut pas déréguler mais réguler intelligemment ». Selon lui, la loi Dodd Franck n’a pas atteint les objectifs prévus et elle n’a pas permis de créer un cadre solide en cas de crise.
La colère des démocrates face à ces décrets
Ce projet n’a pas été approuvé par les démocrates ainsi que par les associations de consommateurs. Il est possible également que cette annonce ne séduise pas les électeurs du Midwest car beaucoup de petits emprunteurs ont été ruinés par la crise des subprimes.
Gary Cohn, ancien dirigeant de Goldman Sachs, s’est justifié d’avoir favorisé son ancien employeur. « Il ne s'agit pas de Goldman, a-t-il justifié. Il s'agit d'être un joueur sur le marché mondial, où nous devons, pouvons, et serons en position dominante dès que nous cesserons de nous encombrer avec la régulation ».
Conclusion
La dérégulation bancaire aux Etats-Unis, annoncée par Donald Trump, fait débat entre les Démocrates et les Républicains. Toutefois, ce projet pourra être mis en place si et seulement si la loi est votée au congrès.
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