1/ L'assurance-vie monosupport
Si votre banquier vous « conseille » toujours d’ouvrir un contrat d’assurance-vie monosupport, demandez-lui bien pour quelles raisons (au pluriel) et assurez-vous de la légitimité de sa proposition. En effet, à l’aube de la disparition des fonds euro tels qu’ils existent actuellement, il n’y a pour ainsi dire plus aucun intérêt à ouvrir un contrat monosupport. Optez pour un multisupport, quitte à placer la grande majorité de vos liquidités sur la poche fonds euro en attendant.
Si en revanche, vous avez déjà un contrat d’assurance-vie monosupport d’ouvert, voyez avec l’établissement qui le détient s’il ne vous est pas possible de le basculer en multisupport afin de pouvoir accéder à l’ensemble de toute la gamme d’OPCVM (unités de compte) qui vous permettra de doper un peu votre contrat.
S’il était en effet intéressant il y a encore quelques années de n’avoir que du fonds euro dans son contrat, puisque ce dernier servait de 5 à 6% nets (eh oui c’était le bon temps…), il faut se contenter d’un poussif 2 à 3% de rendement net sur les fonds euro classiques de type bancaires (jusqu’à 4% nets pour le meilleur fonds euro du marché) ; c’est pourquoi il devient obligatoire de donner toutes ses chances à son contrat en optant pour un multisupport. Les supports de type SCP de SCPI, obligataires ou patrimoniaux vous offriront des rendements plus intéressants avec un niveau de volatilité faible et bien maîtrisé.
L’ALTERNATIVE : le contrat d’assurance-vie multisupport. Sa base doit comporter un bon fonds euro, et si vous voulez garder un niveau de risque faible et maitrisé, optez pour des fonds flexibles ou patrimoniaux. Votre conseiller en gestion de patrimoine saura vous aider à fabriquer une allocation d‘actifs adaptée.
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Qu'est-ce qu'une assurance vie ?

2/ Le livret A
Avec un rendement net à 0,75%, le Livret A n’a tout simplement plus aucun sens en matière de placements. Attention, entendons-nous bien, je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir de livret A, je dis en revanche que le Livret A ne sert plus à rien en matière de support d’épargne. A ne pas confondre donc avec « support de trésorerie ». Oui, le seul et unique avantage du Livret A c’est que l’argent est disponible à tout moment, mais non seulement ne vous rapporte pour ainsi dire rien, mais de surcroit, fait perdre même de l’argent à vos liquidités car l'inflation est supérieure à 0,75% !!
Sachez et n’oubliez pas qu’il est mathématiquement plus intéressant financièrement de placer des liquidités sur un fonds euro (même un mauvais fonds euro de type fonds euro bancaire) et de supporter la fiscalité qui y est attachée que de placer ces mêmes liquidités sur un livret A. Une fois encore, je ne parle là que du rendement. Pour rappel, il faut compter 10 à 15 jours pour faire débloquer vos liquidités de l’assurance-vie, certes c’est moins rapide qu’un livret A, mais plus rentable.
L’ALTERNATIVE : Optez au moins pour un livret Boosté à 5% pendant 3 mois (la plupart des banques en ligne en propose aujourd’hui) et surtout, au bout de 3 mois, changez. vous gardez ainsi la totale disponibilité de votre argent, mais lui donnez au moins un boost de rendement.
3/ Le PEL
Le Plan d’Epargne Logement avait initialement été créé pour permettre aux français, en contre-partie d’une épargne bloquée pendant 4 ans d’avoir accès à un taux d’emprunt préférentiel. Mais ça... « c’était avant ». Depuis, les taux d’emprunt se sont écroulés et aujourd’hui l’on emprunte à des taux historiquement bas, vidant ainsi de tout intérêt le PEL. Alors, si votre banquier vous « conseille » d’ouvrir un PEL, dites-vous simplement que c’est pour l’aider lui à faire ses objectifs d’ouverture de contrats, mais certainement pas pour votre intérêt.
Si vous avez un vieux PEL, de plus de 10 ans notamment, faites le calcul de la rentabilité par rapport à une bonne assurance-vie, puisque le PEL est fiscalisé : dès 10 ans, les prélèvements sociaux sont prélevés sur les 10 années antérieures, et à partir de la 12ème année, les intérêts sont à réintégrer dans vos revenus et seront fiscalisés en conséquence.
L’ALTERNATIVE : le contrat d’assurance-vie multisupport une fois encore. Pour le coup, vous pouvez même faire un contrat 100% fonds euro, il sera toujours plus performant que le livret A.
4/ Le compte titres
Sauf si vous avez plusieurs millions d’euro de liquidités à placer et que vous voulez vous positionner sur des titres vifs (actions) hors zone euro très spécifiques, le compte-titres n’a plus grand intérêt en 2016. En effet, il ne bénéficie d’aucun avantage fiscal pour durée de détention. les plus values sont ainsi taxées au taux plein sur votre tranche marginale d’impôts
L’ALTERNATIVE : le PEA ou le PEA-PME. Certes vous êtes géographiquement « limité » à la zone euro en terme de zone d’investissement, mais si vous la gardez 5 ans au moins, vos plus values ne sont plus soumises à l’impôt sur le revenu (hors prélèvements sociaux toutefois). Et si vous voulez absolument investir sur des titres vifs (actions) en dehors de cette zone, beaucoup de contrats d’assurance-vie vous permettent de les loger en son sein.
5/ Les SCPI à capital fixe
En 2016 normalement, plus aucun conseiller financier digne de ce nom ne devrait vous proposer de SCPI à capital fixe. Si toutefois, l’on vous en propose, fuyez !! les SCPI à capital fixe sont en effet fort peu liquide, justement du fait de la fixité du capital. Ces produits étaient populaires il y a encore 10 ans, mais les temps ont changé et surtout depuis, de nouveaux supports, plus liquides ont vu le jour sur le marché.
L’ALTERNATIVE : les SCPI de rendement à capital variable. Si les SCPI vous attirent et que vous souhaitez vous positionner, appliquez vous la même règle que pour tout placement financier : ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Répartissez vos liquidités sur plusieurs SCPI, auprès de plusieurs sociétés de gestion. Enfin, si vous investissez en SCPI, assurez-vous bien au préalable que le conseiller financier habilité à vous les proposer est indépendant et ne représente pas ses propres SCPI maison. Une allocation d’actifs en SCPI doit se faire sur des critères objectifs.
Conclusion
Nous venons de le voir, nos choix d’hier ne sont plus nécessairement adaptés aujourd’hui. Ce n’est pas grave. L’essentiel étant d’agir et de réagir. Repositionnez vos actifs sur les nouveaux supports, mieux adaptés aux pratiques actuelles. Enfin, le meilleur conseil que je puisse vous donner : faites vous suivre et conseiller par un professionnel.
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