Le « bunny market » arrive en Europe. Le « marché du lapin » caractérise une situation où l’indice boursier fait des bonds, d’où l’image du lapin, tout en restant sur place. Durant les dernières séances boursières, c’est exactement ce qu’il s’est passé. L’enthousiasme a fait son retour sur les marchés financiers et le CAC 40 a bondit jusqu’à dépassé les 4 500 points. Depuis 3 mois, l’évolution du CAC n’a pas de direction claire et précise, il alterne les petits bonds et les rechutes. Comment pouvons-nous expliquer et analyser ce comportement sur les marchés financiers ? Découvrons le principe du « bunny market ».
Nous constatons que malgré le contexte économique très volatile, le CAC 40 a tendance à faire du sur-place. Cette situation, connue sur les marchés américains ces deux dernières années, s’appelle le « bunny market ». Nous ne notons pas de tendance baissière ou haussière dominante. Le CAC 40 évolue depuis plusieurs mois entre 4 200 et 4 600 points, sans tendance définie.
Une visibilité pour l’avenir ?
Cette évolution des marchés par petits bonds va-t-elle durer ? C’est la question que se posent bon nombre d’investisseurs. A l’heure actuelle, la visibilité sur l’avenir n’est pas limpide, les tendances macro-économiques se définissant peu à peu plutôt de manière positive. Effectivement, les analystes prévoient un environnement très favorable aux investissements long termes. Toutefois, ils soulèvent une possible hausse de la volatilité des marchés à court terme.
Aujourd’hui, le comportement des investisseurs fluctue fortement selon les tendances de marché. Les données concernant la croissance et l’inflation sont les plus observées, dans l’attente de directions claires. Le « bunny market » semble alors être une phase de transition, plus ou moins longue, avant que le CAC 40 ne retrouve des tendances nettes, plongeant pour autant les investisseurs non professionnels dans l’attentisme.