Vous souhaitez investir dans l’immobilier ou acquérir votre premier bien, et vous vous demandez si c’est le bon moment de le faire ? Voici un tour d’horizon du marché en 2022, et les perspectives pour début 2023, qui devraient vous aider à prendre la bonne décision.
Des conditions d’emprunt plus strictes
En 2021, le Haut Conseil de la Stabilité Financière avait émis des recommandations aux établissements bancaires afin de mieux encadrer les emprunts immobiliers et éviter les situations de surendettement. Ces conseils sont devenus des obligations en 2022.
Il s’agit notamment pour les banques de respecter, sauf dérogations, certaines limites :
- La durée des emprunts immobiliers doit être de 25 ans maximum.
- Le taux d’endettement des ménages ne pourra plus excéder 35%.
Il est donc plus difficile pour les ménages d’accéder aux prêts immobiliers, ce qui porte un coup non négligeable sur le marché.
Une situation économique compliquée
La France fait face à une inflation record, et malgré le bouclier fiscal, de nombreux ménages peinent déjà à rembourser leurs crédits. Le budget des Français est extrêmement malmené car l’énergie est de plus en plus chère, les prix de l’alimentaire augmentent, et la situation économique ne connaît pas d’embellie pour le moment.
C’est donc en toute logique que de nombreux ménages ont l’obligation de reporter leurs projets d’achats immobiliers. De plus, pour faire un emprunt, il est désormais quasiment obligatoire d’avoir un apport (généralement de 10% minimum). Pour les primo-accédants, ou pour ceux qui n’ont pas / plus d'épargne, il s’agit d’un frein difficile à lever.
Des taux d’emprunt qui augmentent
Après une période dorée où le taux moyen d'emprunt se situait aux alentours de 1%, c’est désormais une phase ascendante qui s’est amorcée. En effet, en mars 2022, le taux moyen a atteint les 1,2%, et en septembre il est désormais de 1,9%.
Les conséquences de cette hausse sont multiples et impactent aussi bien le budget des ménages que le marché de l’immobilier. Les Français qui sont encore en capacité d’acheter sont de moins en moins nombreux, et présentent un profil type bien spécifique. De plus, les acheteurs ont davantage tendance à négocier les prix, ce qui provoque un allongement des délais de vente dans l’immobilier.
En outre, les emprunts immobiliers sont difficiles à obtenir depuis quelques mois. La raison en est notamment le taux d’usure, imposé par la Banque de France, qui était trop bas par rapport à la réalité du marché. Sa hausse au 1er octobre va peut-être aider certains ménages à faire aboutir leur projet immobilier.
Si les TAEG continuent à augmenter et que ceci n’est pas bien pris en compte par le taux d’usure, la situation risque de se dégrader à nouveau d’ici début 2023.
Des coûts de construction en hausse
Dans le neuf, l’offre devrait s’étoffer ces prochains mois, car il est prévu une augmentation de plus de 10% des constructions dans le logement individuel et de plus de 3% dans le logement collectif.
Cependant, à cause de la crise sanitaire, le secteur du bâtiment rencontre des difficultés d’approvisionnement et doit faire face à l'augmentation du prix des matériaux. Pour l’acier par exemple, les prix se sont envolés de 31% ces derniers mois, et de nombreux autres matériaux comme le bois, le béton ou encore le PVC ont aussi subi une hausse très nette. Conséquence de ces augmentations : les prix de l’immobilier neuf s’envolent, pénalisant ainsi les acquéreurs.
De plus, la nouvelle RE2020, entrée en vigueur au 1er janvier, exige des performances spécifiques en matière d’isolation thermique des constructions neuves. Elle impose également de diminuer l’impact sur le climat des bâtiments neufs en prenant en compte l’ensemble de ses émissions tout au long de son cycle de vie. Tout ceci aura forcément un impact sur le prix des logements neufs, éloignant encore davantage bon nombre de ménages de l’achat immobilier.
Conclusion
Malgré cette situation préoccupante, il existe encore néanmoins de réelles opportunités d’investissement dans l’immobilier. En effet, le dispositif Pinel propose jusqu’à la fin de l’année 2022 des taux de réduction d’impôts tout à fait avantageux, qui seront réduits en 2023. Ne tardez plus et contactez un conseiller Netinvestissement pour réaliser une étude préalable.
"Très bon contact avec mon conseiller et des propositions de placements en phase avec ma stratégie d'investissement ainsi qu'au niveau de ma prise de risque acceptable. L'avenir me dira si les propositions étaient judicieuses"