Le concept de finance « verte » regroupe toutes les opérations financières qui ont pour objectif de favoriser la transition énergétique ou bien encore la lutte contre le réchauffement climatique. Ce marché s’est fortement développé durant ces 5 dernières années, notamment grâce à la signature des Accords de Paris, la COP21. Aujourd’hui, cette thématique d’investissement est largement traitée sous la forme immobilière (SCPI environnementale, fonds de revalorisation immobilière, normes RT2012, RT rénovation etc.).
En parallèle, une dynamique financière s’est installée depuis l’apparition des « green bonds » ou « obligations vertes » (titres de créances d’entreprises émises dans le but de financer les actions d’investissement éco-responsables). Ces obligations donnent maintenant la possibilité aux gestionnaires d’actifs de composer leurs portefeuilles en suivant des critères environnementaux, donnant ainsi la possibilité aux investisseurs de s’orienter vers cette tendance par le biais de « fonds verts ».
Augmentation et complexification de la demande verte
Les entreprises émettent des obligations vertes pour financer des projet liés à la transition énergétique attirant ainsi de nombreux investisseurs souhaitant donner un sens plus responsable à leur allocation financière.
Cependant, les entreprises ne peuvent pas s’endetter à l’infini. Afin de répondre à cette demande croissante (+30% en 2017), les acteurs financiers se sont orientés vers une sophistication des titres proposés sur le marché. Celle-ci passe par l’émission de nouveaux titres, adossés sur les obligations vertes en circulation sur le marché. Comment sont émis ces nouveaux titres ?
Les banques d’investissement vont procéder à une synthétisation des obligations existantes, c’est-à-dire qu’ils vont générer des nouveaux véhicules à partir de « paniers » comprenant plusieurs obligations « classiques ».
Par la suite, ces nouveaux véhicules seront découpés et vendus sous formes de titres. Nous parlons donc de titrisation. Ce procédé va permettre d’augmenter la capacité d’investissement des gérants de fonds verts.
Quelques chiffres
Aujourd’hui le marché représente environ 400 milliards de dollars de Green Bonds et la titrisation représente environ 25% de ce marché soit près de 100 milliards de dollars.
Le marché est majoritairement animé par les Etats-Unis, l’Europe et le Royaume-Uni (63%). Néanmoins, la Chine remonte la pente et représente à ce jour 25% du marché, souhaitant ne plus être « la poubelle du monde ».
Les projections réalisées à l’horizon 2020 annoncent un montant de 1000 milliards de dollars d’émissions du fait de l’augmentation des volontés d’Investissement Socialement Responsable (ISR) et du nombre d’incitations fiscales.
A noter que le marché a faiblement ralenti l’année dernier en Europe occidentale, cette stagnation a été reprise par les pays d’Europe de l’Est, comme la Pologne, souhaitant faire partie de cette dynamique verte.
Dans son ensemble, le marchés des obligations vertes « classiques incluses » est très dynamique. A priori, le record d'émissions de 2017 (161 milliards de dollars) devrait être largement dépassé cette année. Investir dans des fonds ISR ne signifie pas simplement « faire une bonne action » ou encore « être moralement éthique », c’est beaucoup plus rationnel et accessoirement tout aussi rentable que des fonds traditionnels. Si vous souhaitez orienter votre patrimoine des investissements socialement responsables, contactez nos conseillers spécialisés pour obtenir des conseils et un accompagnement personnalisé.
A propos de l'auteur
Stéphane van Huffel, Conseiller en gestion de patrimoine
Avis des clients de Stéphane :
Stéphane van Huffel débute sa carrière au sein de la branche d’investissement immobilier d'un grand promoteur français dans les fonctions opérationnelles et commerciales. Il évolue ensuite, toujours au sein du même groupe, vers un poste d'encadrement puis de directeur régional où il est chargé d'animer et d'encadrer cinq cabinets en France.
Son expérience confirmée de la fiscalité et de l'immobilier l'amène à créer son propre cabinet : Wast & Van en 2005 puis fonde netinvestissement avec son associé Karl Toussaint du Wast. Il est également co-fondateur du tour de France de l’immobilier et du baromètre des placements. Stéphane intervient régulièrement en tant qu’expert auprès de nombreux média français.
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"Très bon contact avec mon conseiller et des propositions de placements en phase avec ma stratégie d'investissement ainsi qu'au niveau de ma prise de risque acceptable. L'avenir me dira si les propositions étaient judicieuses"