Vendredi dernier se tenait à Londres, les 20 ans d’indépendance de la Banque d’Angleterre. A cette occasion la directrice du FMI, Christine Lagarde a tenu un discours porté sur l’avenir des différentes banques centrales mondiales face à l’accroissement des nouvelles technologies. De ce fait, le FMI s’intéresse de près aux enjeux d’une telle évolution dans le domaine de la finance. Parmi ces avancées technologiques, se trouve les crypto-monnaies qui suscitent intérêt et critiques.
Le rôle du FMI face à ces nouveaux entrants
A ce propos, ces monnaies virtuelles sont un sujet que tous les établissements financiers ou institutions ne peuvent plus ignorer. En effet, ces monnaies « version numérique » comme le bitcoin pourraient remplacer les monnaies actuelles de certains pays en développement ou les institutions sont instables. A plus forte raison, les utilisateurs du bitcoin pourraient alors effectuer des transactions (en dollars par exemple) sans les frais habituels. Cette semaine la banque américaine Goldman Sachs a envisagé de spéculer sur le bitcoin pour le compte de ses clients afin de contrer l’offensive de la Chine qui prévoit d’interdire les opérations de ce type. Pour le moment, Christine Lagarde reste pessimiste jugeant ces monnaies « trop volatiles ».
On parle également de possibles nouveaux changements liés à la blockchain. Il s'agit d'un registre virtuel immense regroupant toutes les transactions effectuées par des utilisateurs. Chaque acteur peut se connecter au réseau, visualiser l’historique des échanges et mettre à jour les informations. Grâce à cette technologie, chaque agent économique détient l’information en temps réel. Et cela va modifier en profondeur le monde de la finance et de la consommation.
Conclusion
Christine Lagarde juge nécessaire de créer le dialogue entre tous les acteurs concernés : régulateurs de marché, investisseurs, entreprises de services financiers mais aussi les responsables politiques dans l’objectif de préparer l’avenir. D’après sa directrice, le FMI représente « la plateforme idéale pour accueillir ces discussions » au vu du nombre important de membres qui le composent. Afin de profiter au maximum des effets positifs de la digitalisation, il est donc primordial de mettre en place des garde-fous qui permettent d’éviter les dérives. Cela passe d’abord par l’action publique à travers la loi et les différents organismes de surveillance.
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