Les esprits s’échauffent entre le président américain, Donald Trump et la Réserve Fédérale Américaine (FED) en ce mois d’octobre. En effet, une fois de plus, le locataire de la Maison Blanche a critiqué les directives menées par la banque centrale américaine. A plus forte raison, le président est en total désaccord avec la remontée des taux directeurs, jugée comme « trop agressive ». Alerté par la chute brutale des marchés financiers américains au cours de la semaine passée, Trump n’a pas terminé d’utiliser la FED comme bouc émissaire. Bien qu’attendue depuis quelques mois au niveau américain, on s’attend à ce que la tendance arrive en Europe.
Un revirement de situation
Dans ce climat très positif, porté par une croissance économique moyenne de 3%, un taux de chômage considéré comme « extrêmement bas », la banque centrale américaine souhaite protéger cette économie qui tourne à plein gaz. En effet, l’un des rôles principaux des différentes banques centrales est de lutter contre l’inflation. Or, avec ces injections de liquidités massives depuis quelques années, l’inflation remonte et remonte très vite. Afin de contrer cela, la FED a déjà remonté ces taux directeurs d’un quart de pourcentage, déjà trois fois depuis le début de l’année et compte réitérer cette hausse courant décembre. Donald Trump insiste et considère que la politique menée par Jérôme Powell (président de la Réserve Fédérale, républicain et nommé par Trump lui-même) pourrait aller à l’encontre de l’économie américaine. D’après lui, la chute violente des marchés américains est liée à ces directives et il redoute que les investisseurs craignent la fin de « l’argent facile » et que les coûts d’emprunt viennent alourdir leurs bilans.
Des mises en garde par le FMI
Christine Lagarde, directrice du Fond Monétaire International (FMI), souhaite mettre en garde et rappeler aux économistes et politiciens les conséquences qu’ont engendré les problèmes géopolitiques ajouté au protectionnisme dans un cycle économique qui défile à toute vitesse. Pour la présidente du FMI, ce n’est pas le moment de souffrir « d’amnésie », il est temps d’agir. En effet, entre tensions commerciales, remontée des taux très rapide et variation du cours des devises cela tend vers un cocktail dangereux pour l’économie. Cette hausse des taux de crédit à court terme va affaiblir la croissance économique, ce qui ne plait pas au Président américain. Certains journalistes et économistes, à l’échelle mondiale, s’interrogent sur « la remontée de taux de trop ».
Très concrètement, les banques traditionnelles accepteront un dossier sur 30 ans à condition que ce dernier soit également finançable sur une période de 25 ans. Ce raisonnement permet à l’établissement financier de limiter les risques portés par l’emprunteur, notamment en cas de tensions budgétaires futures.
Conclusion
La FED et le FMI se sont rencontrés comme chaque année sur l’île indonésienne de Bali pour évoquer le sujet des taux. Pour Trump, qui garde la banque mondiale dans le viseur et confond « bulle et prospérité », tout ralentissement de la croissance économique sera imputable à la FED. Dans ce contexte très mouvementé, il est nécessaire d’être accompagné et conseillé pour vos différents projets d’investissement. Abonnez vous à notre newsletter pour suivre toute l’actualité économique !
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