Alliant fiscalité avantageuse et rendement attractif, les investissements « plaisir » convainquent chaque jour de nouveaux investisseurs. Avec une augmentation significative de 17%, le marché de l’art est le grand gagnant de ce début d’année 2014, juste devant le marché du vin et de la vigne. Ce placement séduit notamment par son originalité et surtout par la plus value qu’il peut générer. Cette dernière pouvant atteindre 15% sur le long terme.
Grâce à une démocratisation de plus en plus marquée du marché au fil des années, le marché de l’art n’est plus réservé à une élite et il est devenu plus accessible, plus compréhensible. En outre, sa décorrélation des marchés, en fait un investissement sécurisé, idéal pour ceux qui sont en quête de diversification. Explications.
Des investisseurs de plus en plus séduits
Outre la volonté de diversifier son patrimoine tout en dégageant des plus values intéressantes sur le long terme, ce qui semble séduire davantage ces nouveaux investisseurs réside dans une volonté de se faire plaisir en possédant un bien unique.
Au travers de cet investissement, les contribuables veulent prendre part au marché de l’art et profiter des opportunités et de la stabilité que celui-ci peut offrir. Avec un « ticket d’entrée » situé aux alentours de 10 000 euros, l’hésitation laisse vite place à l’action.
Un engouement plus prononcé pour les lettres et les manuscrits
Parmi les œuvres d’art les plus plébiscitées par ces nouveaux investisseurs, les lettres et les manuscrits, ainsi que les photographies arrivent en tête, notamment en raison de leur caractère unique, personnel et surtout intime.
Avec des auteurs comme Rousseau, Hugo, Rimbaud ou encore Proust, la valeur des lettres et des manuscrits peut augmenter de manière significative d’une année à l’autre et les investisseurs semblent bien l’avoir bien compris. On constate une évolution annuelle de la valeur de ces biens située aux alentours des 6% ; la valeur d’une lettre autographe signée par Rousseau valant désormais 20 000 euros contre 5 700 euros en 1993.
Un environnement fiscal favorable
Côté fiscalité, cet investissement est particulièrement attrayant, les œuvres d’art profitant d’un cadre fiscal spécifique, que ce soit en terme d’achat ou de revente.
Du point de vue de l’impôt, les œuvres d’art ne sont pas soumis à l’impôt sur la fortune et le montant de l’achat ne rentre pas dans le calcul de cet impôt.
En matière de revente, les investisseurs pourront également bénéficier d’abattement en fonction de la durée de détention. L’exonération étant totale à partir de 22 ans de détention. s
En pleine évolution, le marché de l’art bénéficie d’une nouvelle demande et séduit chaque jour de nouveaux investisseurs et de nouveaux fonds d’investissement. Certains contribuables privilégiant l’investissement par le biais de contrat de mandat auprès d’organismes spécialisés, afin d’accéder plus facilement au marché tout en se dégageant de toute gestion. Selon les professionnels du secteur de l’art et de la gestion de patrimoine, les français sont chaque année de plus en plus nombreux à diversifier leur patrimoine en consacrant 10 à 20% à des investissements dans des œuvres d’art.
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