Les chiffres de ce premier semestre concernant le CAC 40 sont très encourageants. Effectivement, les 38 entreprises du CAC 40 ont fait 42,3 milliards de profits. Selon Sonia Bonnet-Bernard, associée chez Ricol-Lasteyrie, « c’est rare qu’il y ait aussi peu d’entreprises en pertes ». Les marges se sont clairement redressées. Et parmi les 38 entreprises étudiées, seulement une seule est en perte de profits. Il s’agit du groupe Bouygues Télécom.
Pourquoi une telle hausse des profits ? Comment s’explique la perte pour le groupe Bouygues Télécom ?
Des chiffres réconfortants
Les résultats semestriels sont tombés. Le bilan est plutôt positif pour le CAC 40 qui a vu ses profits augmenter de 11% sur les 6 premiers mois de l’année. Les 38 entreprises concernées ont affiché 42,3 milliards de profits. Les marges sont ainsi passées de 7,6% à 8,3%. De quoi redonner confiance aux investisseurs.
L’économie européenne se redresse peu à peu et semble donner plus de signer de sécurité. Alain Pitous, Directeur Général de Talence Gestion a déclaré « c’est un bon millésime alors que les entreprises profitent enfin d’un environnement qui a mis du temps a faire son effet : baisse de l’euro, taux et pétrole qui restent bas ».
L’exception de Bouygues Télécom et Total
Parmi les 38 entreprises étudiées du CAC 40, seul le groupe Bouygues Télécom a enregistré une perte nette de 12 millions d’euros depuis janvier 2016. Notons toutefois qu’en 2015, le groupe avait réalisé une perte encore plus importante de 66 millions d’euros.
A noter, le groupe Total a du réduire ses investissements d’environ 5 milliards d’euros afin de s’adapter à la baisse du prix du pétrole. Le groupe a diminué de près de 12% ses dépenses d’investissements. Selon les Echos, sans le groupe Total « les investissements du CAC 40 seraient en hausse ». Total a également vu chuter ses bénéfices de 30%.
Conclusion
Le temps semble donc au beau fixe pour les entreprises du CAC 40. Sur 38 concernées, 37 entreprises ont réalisé des bénéfices et ont généré 42,3 millions de profits : soit 4 milliards de plus que l’an dernier. Les groupes du CAC 40 ont fait en sorte de contrôler leurs coûts et ce choix a très bien fonctionné.
Par ailleurs, « les entreprises française se sont largement désendettées ces dix dernières années », admet Sonia Bonnet-Bernard, ce qui est une bonne nouvelle. Ce sont des chiffres bien plus qu’encourageants. À voir si le second semestre frappera encore plus fort.
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