Alors que nous avons déjà bien entamé le second trimestre de l’année 2018, il est temps de faire un point sur le bilan des ventes de logements neufs au cours de ces 3 premiers mois. Selon les statistiques publiées par les professionnels de l’immobilier, le volume des ventes et des réservations de biens neufs a reculé d’environ 10% en comparaison avec le premier trimestre 2017. A la suite du premier anniversaire du quinquennat d’Emmanuel Macron, nous remarquons un « coup de frein » vis-à-vis des cessions immobilières, notamment dues aux réformes qu’a pu imposer récemment le gouvernement. Comment expliquer cette baisse ? C’est ce à quoi nous allons répondre ici.
Plusieurs raisons à ce recul
Lorsque l’on s’attarde sur les excellents chiffres de l’année 2017 pour le secteur de l’immobilier, cela amène à se questionner sur les raisons d’une diminution du nombre de ventes depuis le début de l’année. En effet, malgré 10,2% de ventes d’immobilier neufs en moins, on compte tout de même 31 500 lots vendus entre janvier et mars 2018. Ce nombre étant supérieur à la moyenne trimestrielle des dernières années.
L’une des raisons principales provient d’une baisse des ventes de logements au détail. Ces acquisitions réalisées dans la majeure partie des cas (82%) par des particuliers, ont connu un ralentissement depuis la mise en place de certaines réformes fiscales. En effet, l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) a découragé plusieurs investisseurs, qualifiant cette réforme « d’oppressante pour l’immobilier ».
Ajouté à cela, une zone d’ombre a remis en question plusieurs projets d’investissement dans des dispositifs de réduction d’impôt visant à acquérir un logement neuf. La mise en place de l’impôt à la source dès l’année prochaine, a mis le flou sur l’année 2018. Même constat vis-à-vis des primo-accédants, malgré des taux toujours bas. Pour les particuliers en quête d’accession à la propriété, la difficulté rencontrée cette fois-ci est relative à l’augmentation des prix au m². Entre 3 000€ et 5 000€/m² dans les villes les plus attractives de France, un grand nombre de foyers ont mis en suspens leur projet d’acquisition.
Concernant, les ventes en bloc de logements neufs, celle-ci ont également reculé de presque 20%. De ce côté, l’inquiétude est moins de rigueur puisque le projet de loi ELAN prévoit une réorganisation des bailleurs sociaux venant amputer leur budget d’investissement de près de 3 milliards d’euros. Dans notre dernier article sur cette réforme, nous expliquions les détails des regroupements de bailleurs sociaux prévus.
Conclusion
Certes, nous constatons un bilan légèrement mitigé face aux volumes de ventes de biens neufs. Néanmoins, il faut relativiser et comprendre que nous sommes actuellement dans une période charnière de refonte du secteur. Entre réformes, croissance du marché immobilier, élections municipales en approche, le domaine de l’immobilier connaît un cycle mécaniquement plus calme que l’année précédente. Le mot d’ordre pour les prochains mois : patience. Inscrivez-vous à notre newsletter pour suivre les actualités en temps et en heure comme de vrais netinvestisseurs !
"Très bon contact avec mon conseiller et des propositions de placements en phase avec ma stratégie d'investissement ainsi qu'au niveau de ma prise de risque acceptable. L'avenir me dira si les propositions étaient judicieuses"