À seulement une quinzaine de jours de la fin de l’année on peut faire un réel constat : 2017 aura été une année charnière concernant la dynamique immobilière. En effet, d’après un bilan publié par le baromètre LPI-SeLoger, cette année est marquée par une véritable augmentation des prix de l'immobilier. Alors que les prix n’avaient augmenté que de 0,3% en 2015 et de 2,9% en 2016, 2017 connait une hausse de 4,3%.
Quelles tendances des prix du marché de l’immobilier en 2017 ?
Habituellement la hausse des prix se fait moins vive durant l’été. Or, cette année, le prix de l’immobilier n’a pas connu de pause estivale. Concernant les prix du neuf, ils ont augmenté de 0,8% au mois d’août. Cette hausse concerne principalement le marché des maisons avec un accroissement de 1,2% en août, contre 0,6% pour le marché des appartements.
Il semble important de noter que cette augmentation des prix n’est pas uniforme sur tout le territoire français. Dans certaines villes comme Bordeaux, Brest ou encore Lyon, la hausse des prix a atteint jusqu’à plus de 10% sur un an. Alors que, d’autres villes, les prix en reculés. Par exemple, Limoges et Perpignan connaissent des baisses de 3%.
Toutefois, c'est en l’Île-de-France que la hausse demeure la plus rapide : 4,8% en un an, contre 3,6% dans les régions. Il semblerait que plus on se rapproche de Paris et plus les prix flambent. Dans les arrondissements au coeur de la capitale les prix au mètre carré peuvent atteindre jusqu’à 12 000 €. La progressions est de 7,5% sur un an dans 7 arrondissements, et de 8% et plus dans 8 arrondissements de la ville. Paris devient malheureusement de plus en plus inaccessible pour un grand nombre d’acquéreurs.
Quels résultats cela engendre-t-il sur les ventes ?
Il est vrai qu’il existe une réelle augmentation des prix, pourtant le volume des ventes continue de progresser. 952 000 ventes sont recensées en 2017 contre 825 000 l’année dernière. Ainsi, contrairement à ce que l’on pourrait penser la hausse des prix n’est pas due à une raréfaction de l’offre. Cela peut s’expliquer par différentes raisons.
La première est simple : les Français ont une réelle volonté d’être propriétaire et ainsi investir dans leur propre « sweet home ». C’est un fait ancré dans la culture française. De plus, les taux d’intérêt restent relativement bas : 1,54% en novembre. Ils restent donc très attractifs et favorable pour un grand nombre de français. Ainsi, la solvabilité des acheteurs est garantie.
Cependant, il existe tout de même des régions où la demande s’est vue fragilisée par la hausse des prix, notamment l’Auvergne, la Bretagne, la Bourgogne et la Lorraine. Dans un environnement économique peut favorable à l’investissement immobilier la demande ne réussit pas toujours à se ressaisir.
Conclusion
Il est à prévoir que les conditions ne s’améliorent pas en 2019. Selon Cafpi, courtier en crédit, les taux pourraient atteindre 2% sur 20 ans à la fin de l’année 2018 en raison de la reprise de l’inflation. Pourtant, les prix eux ne cesseront de progresser. Avec une hausse des prix, des crédits plus onéreux le pouvoir d’achat immobilier risque alors de réduire en 2018.
"le service client est très agréable et montre une grande patience pour les novices; les frais d'entrée sont restreints, ce qui est très appréciables"