Créée en 1979, l’Agence pour la Création d’Entreprises intervient dans le processus d’aide à la création, à la transmission et au développement des entreprises. Véritable agence d’informations, elle assure la mission de promotion de l’esprit d’initiative, d’information sur les mesures prises en faveur des entreprises et sur les dispositifs mis en place au niveau national et local. Avec un budget financé à 60% par l’Etat et à 40% par des ressources propres, l’APCE voit aujourd’hui son avenir remis en question.
Dès 2013, les salariés avaient fait part de leurs inquiétudes quant au devenir de l’agence, le financement de l’APCE ne figurant plus dans le projet de loi de finances 2014.
L’APCE pointée du doigt par le gouvernement
Alors même que peu de temps avant, le gouvernement avait confirmé sa volonté de placer l’APCE au centre des politiques publiques en faveur de l’entreprenariat et du développement des entreprises, ce dernier fait désormais part de ses inquiétudes notamment quant à la mauvaise visibilité de l’agence en région et quant à la redondance de son soutien à la création d’entreprise avec celle de la Banque public d’investissement.
La BPI ayant pour principale mission d’aider les entreprises dans leurs besoins de financement avec pour objectif de dynamiser les territoires et d’investir dans des secteurs d’avenir, comme par exemple l’écotechnologie.
En outre, le rapport de la Cour des comptes rendu public courant 2013 dénonçait également une opacité des dispositifs mis en place par l’Agence.
Ayant dans un premier temps, clairement envisageait une fusion de l’Agence avec BPIfrance, le gouvernement semble désormais s’orienter davantage vers une redéfinition de ses missions.
L’APCE ayant déjà vu son budget passé de 7 millions d’euros en 2006 à 6, 4 millions en 2013, cette dernière est aujourd’hui confrontée à une nouvelle inquiétude : la mise en place du pacte de responsabilité.
Une inquiétude grandissante
Le gouvernement a annoncé la semaine dernière la mise en place du pacte de responsabilité avec pour objectif de réduire le déficit public de la France. La principale mesure permettant la réalisation d’un tel objectif : baisser de manière significative le budget alloué à chaque ministère. Si le secteur de l’éducation semble préservé, il en est tout autrement du secteur de la création d’entreprise.
Cette annonce a eu pour effet immédiat de raviver les inquiétudes des salariés et des dirigeants quant au devenir de l’Agence française d’aide à la création d’entreprises.
Conclusion
En attendant les premiers chiffres du gouvernement quant au budget dorénavant alloué à chaque ministère, l’Agence française ne peut qu’espérer que le budget de 2.7 millions d’euros accordé par l’Etat ne soit pas revu à la baisse sous peine de devoir prendre des mesures radicales, mais nécessaires à son maintien.
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