Les acquéreurs sont de retour, selon MeilleursAgents.com, la demande de logements anciens à la hausse pourrait entraîner à terme une hausse des prix, à condition que les taux d’intérêt restent intéressants. En effet, les taux d’intérêt historiquement bas sont à l’origine de ce sursaut, malgré une légère augmentions durant l’été, ces derniers restent extrêmement attractifs.
L’indicateur mensuel de « Tension Immobilière ITI » qui mesure le nombre d’acheteurs sur le nombre de vendeurs est à la hausse pour la première fois depuis 2011.
En septembre 2015 à Paris, on compte 1,3 acheteur pour un vendeur, alors qu’en janvier 2015 il n’y avait qu’un acheteur. (1,4 contre 1,1 en janvier sur Lyon et 0,7 contre 0,6 à Marseille).
Cette hausse de la demande n’est qu’un premier pas vers une reprise économique du marché immobilier qui pourrait voir une augmentation des prix suivre, ce qui marquerait bel et bien un retournement de la situation.
En effet depuis 2011 les prix non jamais étaient aussi bas, 10,3% de baisse en 4 ans sur Paris. Le mètre carré parisien coutait en moyenne 8 640 € en 2011, contre 7 748 € aujourd’hui. Si la tendance persiste, et que la demande continu sa progression nous verrons rapidement une hausse significative des prix dans l’ancien.
L’Observatoire Crédit Logement/CSA note que les taux de crédits au mois d’Aout ont été dans les alentours sensiblement de 2,20 % pour l’accession dans le neuf ou dans l’ancien. D’autre part, on comparant simplement l’évolution en points de base des taux d’intérêts qui n’ont progressés que de 16 points depuis juin alors que l’OAT à 10 ans a pris de plus de 85 points de base entre avril et juillet.
En revanche, depuis la fin de l’année 2013, les durées des prêts se sont allongées, l’amélioration de la solvabilité de la demande n’a pas été remise en question. Ce qui équivaut à un recul des prix de près de 10 %.
Conclusion
Cependant l’ensemble du marché reste prudent quant à cette possible éclaircie, car des disparités importantes sont à noter sur le territoire français, ainsi que d’autres facteurs tels que l’amélioration macroéconomique ou encore les décisions politiques qui pourraient venir briser la dynamique actuelle. Le marché immobilier et les prix sont entrain de repartir très légèrement à la hausse dans la plupart des régions mais il est aujourd’hui difficile d’être trop optimiste quand on peut constater qu’un simple mauvais indicateur pourrait inverser à nouveau la tendance.
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