Pour sa dixième édition, KPMG (réseau mondial de prestations de services d’audit) a fait une étude sur la communication financière des 17 plus grands groupes bancaires européens.
Selon eux, pour les prochaines années, la stratégie des banques européennes est avant tout de réduire leurs coûts. Effectivement, le groupe bancaire Crédit Suisse veut montrer l’exemple. Dans un contexte où les revenus des banques sont mis à mal, nous pouvons nous demander comment s’y prendre afin de réduire les coûts. Quelles sont les opérations misent en place pour y parvenir ?
Un changement de fonctionnement
Autrefois, le débat des banques tournait autour de l’expansion, des acquisitions… Ce temps de confiance et de prospérité a légèrement changé. Aujourd’hui, le secteur bancaire européen tente coûte que coûte d’alléger ses dépenses, en réduisant les coûts. Les banques changent alors de stratégie. Les activités au cœur même des banques se modifient. La place de la gestion de fortune est de plus en plus importante, alors que les activités de marché connaissent d’importantes suppressions de postes. Les réductions de coûts se mettent progressivement en place dans chaque service. Par exemple, la Société Générale prévoit 323 millions d’économie au travers de sa banque de financement et d’investissement.
Une réglementation qui évolue
Le secteur bancaire étant en pleine restructuration, la réglementation évolue en même temps. L’Union Européenne a mis en place un mécanisme de résolution unique des crises bancaires. Ce mécanisme prévoit, en cas de faillite d’une banque, de solliciter d’abord les actionnaires et les créanciers plutôt que l’Etat. De plus, la réglementation prévoit de créer un fond de résolution unique des crises bancaires. Ces modifications pèsent aux yeux des banques qui jugent cela trop lourd. Effectivement, les litiges représentent des dépenses astronomiques pour les établissements bancaires. Une estimation est faite à prés de 30 milliards par an, pour l’ensemble des banques européennes, afin de gérer les litiges. Autant d’argent que l’Union Européenne souhaite économiser en améliorant sa réglementation.
Désormais, l’union européenne souhaite restructurer son système bancaire. Adieu les dépenses excessives et les coûts inutiles. Place à l’optimisation et aux choix judicieux. Pour cela, quoi de mieux que de s’adapter à son environnement ? L’industrie bancaire européenne voit les demandes se modifier. C’est pour cela qu’elle fait le choix d’améliorer ses services. Mise en place d’un système digital, spécialisation de la gestion de fortune, autant de choses qu’attendent les clients. C’est là, la clé d’une restructuration réussie. Maintenant, nous analyserons ces changements et leurs conséquences dans le temps.
A propos de l'auteur
Stéphane van Huffel, Conseiller en gestion de patrimoine
Avis des clients de Stéphane :
Stéphane van Huffel débute sa carrière au sein de la branche d’investissement immobilier d'un grand promoteur français dans les fonctions opérationnelles et commerciales. Il évolue ensuite, toujours au sein du même groupe, vers un poste d'encadrement puis de directeur régional où il est chargé d'animer et d'encadrer cinq cabinets en France.
Son expérience confirmée de la fiscalité et de l'immobilier l'amène à créer son propre cabinet : Wast & Van en 2005 puis fonde netinvestissement avec son associé Karl Toussaint du Wast. Il est également co-fondateur du tour de France de l’immobilier et du baromètre des placements. Stéphane intervient régulièrement en tant qu’expert auprès de nombreux média français.
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