Les banques en ligne font aujourd’hui partie intégrante du quotidien de presque quatre millions et demi d’utilisateurs. Lancées depuis le « boum internet » des années 2000, ces néobanques connaissent une ascension depuis ces cinq dernières années. A plus forte raison, la majeure partie de leur clients actuels ont été capté au cours de l’année précédente. Ce recours vers les banques en ligne montre que les attentes des clients sont en pleine mutation. En effet, les agences bancaires sont de plus en plus désertées par les clients des banques classiques. Notre mode de consommation tend vers une digitalisation de toutes les procédures.
Un nouveau système bancaire peu rentable
Pour les clients du net, les banques en ligne reflètent la possibilité d’allier un usage simple et connecté avec peu ou pas de frais. Dans un contexte ou la législation se durcit et les taux d’intérêt sont faibles, les utilisateurs peinent à faire faire fructifier leur argent. L’opportunité du 0% de frais fait donc rêver les clients en quête de performance. Le modèle des néobanques repose sur deux types de branches : soit elles appartiennent à de grands groupes (Boursorama, BforBank, Fortuneo, Orange Bank etc.) soit des marques sans personnalité juridique comme Hello Bank. Aujourd’hui, la ligne directrice de la majorité des services en ligne est d’offrir aux consommateurs une expérience de vie différente.
En comptabilisant plus de 6,5% de clients français, les banques connectées demeurent néanmoins les banques secondaires pour un grand nombre d’utilisateurs. Si les banques en ligne atteigne le cap des 20% de clients d’ici 2020, les banques classiques ont du soucis à se faire. Cependant, les banques en ligne ne réussissent pas à être rentable, étant positionnées en seconde ligne derrière les acteurs traditionnels.
Un marché en profonde refonte
Outre l’aspect innovant et connecté que suggère le passage au « tout digital », certaines banques ou intermédiaires comme Netinvestissement ont fait le choix du phygital. C’est-à-dire, allier la simplicité du tout connecté avec les avantages des agences physiques dans certaines villes stratégiques. Pour que les banques en ligne deviennent rentables, tout réside dans leur capacité à détrôner les banques de détail classiques. Si les gendarmes financiers s’interrogent sur le rendement de ces nouvelles banques, il apparaît clairement que ces acteurs ont un rôle majeur à jouer sur le marché.
Ce marché de la banque/assurance est d’ailleurs très concurrentiel. En effet, bien qu’ils ne soient ni banquiers ou assureurs, les GAFA (Google Amazon, Facebook et Apple) sont amenés à commercialiser des produits bancaires et assurantiels. Par exemple, l’outil Paypal est très utilisé chez les adeptes de banques en ligne.
Conclusion
Pour les banques commerciales, la mauvaise nouvelle ne s'arrête pas là. Si leurs images peinent à changer, 1 Français sur 4 se dit même prêt à changer de banque dans l'année. Pourtant considérées comme pilier central de l'économie par le système actuel, l'évolution du modèle bancaire à celui de l'ère digitale et de la compétitivité n'est pas sans conséquences. Abonnez vous à notre newsletter pour rester connectés avec l’actualité !
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