La première semaine de juin 2020 fut historique pour l’ensemble des places boursières et en particulier pour le CAC 40. Cette remontée fulgurante a fait suite au krach, tout aussi soudain, vécu par la globalité des indices mondiaux courant mars dernier. En effet, la pandémie du Covid-19 qui s’est répandue à l’échelle mondiale a provoqué une chute des marchés financiers comprise entre -30% et -40%.
Depuis fin mars la volatilité est à son comble avec des corrections de marché répétitives. Pour autant, depuis le début du mois de juin, les hausses quotidiennes se suivent. A cet effet, le CAC 40 n’avait pas était aussi haut depuis le 6 mars dernier.
Le cap des 5 000 points franchi
La semaine dernière a été couronnée de succès pour la Bourse parisienne puisque le cap des 5 000 points a été franchi. A fortiori, elle enregistre une hausse historique de plus de 10% entre le 1er et le 5 juin 2020. Ce même vendredi la clôture de la séance était également historique puisqu’elle s’est bouclée à +3,71%.
Autrement dit depuis le 1er janvier, le CAC 40 enregistre 13,05% de perte contre environ 35% au 1er avril dernier. De manière générale l’indice boursier français comprenant les 40 plus grosses capitalisations a bondi de plus de 33% depuis le 18 mars dernier, le seuil le plus bas de ce krach à 3 755 points.
Quelques valeurs sont même déjà revenues dans le vert depuis cette épisode catastrophique comme le domaine de la technologie, du luxe ou de la consommation. Néanmoins, l’horizon des 6 000 points reste atteignable mais encore loin du cap actuel. A ce propos, le Nasdaq, de son côté, se rapproche déjà des sommets atteints fin février.
Le déconfinement : besoin de positivité
Comme après toutes crises, guerres, ou pandémie, la population a un besoin intrinsèque de positivisme et cela passe par la consommation. Et cette bonne humeur se propage jusqu’au investisseurs. L’euphorie générale touche les ménages et nous en avions tous besoin.
De plus, après avoir passé plus de deux mois en confinement, les français qui avaient tant épargné ne sont pas avares sur leur porte-monnaie et permettent à l’économie de repartir dans les meilleures conditions. Les espoirs de passer au travers de cette crise l’emportent sur les incertitudes qui sont loin de disparaître.
A fortiori, lorsque les tensions montent à nouveau entre les Etats-Unis et la Chine. La vigueur de ce rebond boursier laisse penser que les marchés financiers ne sont en aucun cas connectés à la réalité. Pour autant, le soutien apporté par les Banques Centrales ont permis aux différentes économies de garder le nez en dehors de l’eau.
Conclusion
En ces temps mouvementés, le positivisme et le pragmatisme sont essentiels pour garder la santé de l’économie. Comme l’a énoncé le ministre des finances, Bruno Le Maire, l’heure n’est plus à l’épargne mais à l’investissement. Vous avez un projet de placement d’épargne ? Contactez-nous directement par formulaire, téléphone ou sur le tchat pour qu’un conseiller puisse vous accompagner.
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