L’épidémie du coronavirus s’est logiquement fait lourdement ressentir sur les marchés boursiers. De fait, en pleine pandémie et en plein confinement, la question des opportunités d’investissement notamment dans les secteurs verts et durables apparait. Cependant, est-ce que le coronavirus aura un impact sur les fonds durables ? En effet, l’on sait par exemple que la baisse du prix du pétrole a un impact sur les énergies renouvelables car celles-ci s’avérèrent moins concurrentielles par rapport à l’énergie fossile. Toutefois, l’épidémie laisse apparaitre un avenir prometteur pour les investissements durables et verts.
I. La transition énergétique mise à mal par la crise du coronavirus
Les investissements thématiques sont souvent pénalisés en cas de violente perturbation sur les marchés boursiers.
En effet, les investisseurs se réfugient généralement vers des grandes capitalisations afin de ne pas subir trop fortement la baisse. Il est donc difficile d’imaginer que les fonds durables et verts ne soient pas impactés par la crise du coronavirus.
De plus, au vu de la récession qui pourrait bientôt arriver, les États ne vont peut-être pas tout de suite faire de l’environnement un enjeu prioritaire. En effet, les pays concernés vont probablement d’abord établir des mesures de relance économique mais aussi sociale. Par exemple, le Président Emmanuel Macron a annoncé qu’à la fin de la crise du coronavirus, le secteur hospitalier bénéficierait d’un plan de refonte totale. Cela prouve que la priorité ne sera pas immédiatement environnementale.
En outre, le chute du pétrole ne joue pas en faveur des énergies renouvelables. En effet, les prix concurrentiels du pétrole impact fortement les énergies renouvelables. Par ailleurs, les marchés ont intégré la baisse dans le prix.
En d’autres termes, même si les sociétés durables ont moins chuté que les sociétés actives dans le fossile, elles ne font pas de grandes performances face aux indices globaux.
II. Le coronavirus : preuve d’avenir des investissements durables
Depuis le début de la pandémie, il est possible de relativiser quant aux effets de la crise sur l’environnement.
En effet, comme les images officielles de la NASA ont pu démontrer, l’émission de gaz à effet de serre a énormément diminué, notamment en Chine. Pour prendre un autre exemple, de nombreuses images des canaux de Venise qui ont retrouvé leur clarté et qui accueille en son port même des dauphins. Ces images démontrent que la surproduction et la surconsommation pèsent sur l’environnement.
De ce fait, c’est aussi un point positif quant aux investissements dans des entreprises durables. Par ailleurs, et nous l’espérons, le coronavirus permettra de revoir notre façon d’investir et de consommer.
Le coronavirus est une bonne nouvelle pour l’environnement. Cependant, une fois que la pandémie sera terminée, les émissions de CO2 seront de nouveau en hausse. Mais, la transition pour le climat nécessite des mesures fortes, et des investissements colossaux. De ce fait, le virus aura permis de démontrer que le climat est indubitablement une thématique d’avenir, et les investisseurs en auront dorénavant davantage conscience.
En tout état de cause, il faut retenir de cet article deux choses : - Les indices concernant l’environnement ont mieux tenu le choc que les indices dits traditionnels. - Les fonds environnementaux sont certainement une belle opportunité à saisir à la fin de la crise du coronavirus. Investir dans des sociétés vertes, durables, ou en pleine transition énergétique vous intéresse ? N’hésitez pas à contacter pour vous accompagner dans cette démarche.
A propos de l'auteur
Stéphane van Huffel, Conseiller en gestion de patrimoine
Avis des clients de Stéphane :
Stéphane van Huffel débute sa carrière au sein de la branche d’investissement immobilier d'un grand promoteur français dans les fonctions opérationnelles et commerciales. Il évolue ensuite, toujours au sein du même groupe, vers un poste d'encadrement puis de directeur régional où il est chargé d'animer et d'encadrer cinq cabinets en France.
Son expérience confirmée de la fiscalité et de l'immobilier l'amène à créer son propre cabinet : Wast & Van en 2005 puis fonde netinvestissement avec son associé Karl Toussaint du Wast. Il est également co-fondateur du tour de France de l’immobilier et du baromètre des placements. Stéphane intervient régulièrement en tant qu’expert auprès de nombreux média français.
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"Très bon contact avec mon conseiller et des propositions de placements en phase avec ma stratégie d'investissement ainsi qu'au niveau de ma prise de risque acceptable. L'avenir me dira si les propositions étaient judicieuses"