Angela Merkel et Nicolas Sarkozy prennent les devants en esquissant pour l’Europe un schéma de sortie de crise. Celui-ci touche la recapitalisation des banques, l’accélération de l’intégration économique de la zone euro ainsi qu’une modification du traité. Ces trois points devront être actés avant le G20 de Cannes début Novembre.
L'annonce
C’est près d’une heure d’entretien consacrée à la crise de la dette en zone euro qu’il a fallu à la chancelière allemande et au président de la république française pour élaborer un plan complet de stabilisation de la zone euro. Ce plan sera officiellement présenté à la fin du mois.
Lors d’une conférence de presse, la chancelière et le président ont assuré que Paris et Berlin étaient décidés à faire le nécessaire pour recapitaliser les banques et assurer ainsi un octroi de crédit en faveur de l’économie. Ils témoignent de leurs souhaits communs concernant les critères applicables et espèrent qu’ils soient accueillis favorablement par toutes les parties.
e>La modification des traités européens
En ce qui concerne la modification des traités européens, la France et l’Allemagne promettent des modifications importantes en vue de resserrer la coopération entre les pays de la zone euro, d’augmenter son efficience et éviter, dans l’avenir, tout dérapage budgétaire. Nicolas Sarkozy, favorable à une plus grande intégration de la zone euro, a assuré lors de cette conférence qu’Angela Merkel et lui étaient parfaitement en accord sur le sujet des banques.
Le chantier va être vaste, toucher beaucoup de domaines mais c’est un mal nécessaire auquel il devient urgent de répondre. « L’Europe devra avoir résolu ses problèmes d’ici au G20 de Cannes début Novembre » a annoncé le président français.
Le cas Grec
Nicolas Sarkozy a annoncé que le sujet principal de discussion lors de son passage en Allemagne, serait les moyens d’accélérer l’intégration économique de la zone euro. Le nouveau plan d’aide à la Grèce, approuvé le 21 juillet par les Européens, doit être mis en place le plus rapidement possible.
Depuis cette annonce et au vu de l’évolution des marchés, la recapitalisation des banques s’impose pour rassurer les marchés. En effet, ceux-ci restent inquiets vis à vis des capacités de résistance du système bancaire européen, d’une part en regard de la crise financière et économique, d’autre part en regard du danger que représente l’exposition aux pays les plus touchés.
Paris et Berlin précédés par le FMI
Le premier à avoir tirer la sonnette d’alarme par rapport à la crise, a été le fond monétaire international, qui avait alors estimé les besoins du secteur entre 100 et 200 milliards d’euros.
« Le ministre irlandais de l'Economie, Michael Noonan, a fait état samedi, de l'existence d'un consensus sur une somme nettement supérieure à 100 milliards ».
>La commission européenne face à l’état actuel des marchés devrait présenter en début de semaine, des propositions pour un processus de recapitalisation des banques. Ces propositions seront soumises aux dirigeants européens, réunis en sommet courant du mois d’octobre. La France et l’Allemagne, deux des leaders de la zone euro ont encore une fois pris les devants et affirmé leurs positions.<
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