1. Quelle fiscalité s’applique ?
L’assurance vie est avant tout un outil de transmission du patrimoine.
Pour une grande majorité d’épargnant assuré, le capital versé au bénéficiaire de leur contrat d’assurance vie échappe aux droits de succession.
L’imposition varie en fonction de la date de souscription du contrat, l’âge de l’assuré ou encore la somme versée aux bénéficiaires.
Contrat ouvert avant le 20 novembre 1991
Versements effectués avant le 13 octobre 1998 :
- Exonération totale des droits de succession quel que soit l’âge.
Versements effectués après le 13 octobre 1998 :
- Exonération totale des droits de succession pour le conjoint ou le partenaire de pacs, exonération des droits de succession jusqu’à 152 500€ par bénéficiaire, 20% jusqu’à 852 500€ et 31,25% au-delà.
Contrat ouvert après le 20 novembre 1991
Versements effectués avant le 13 octobre 1998 :
- Avant 70 ans : Exonération totale des droits de succession.
- Après 70 ans : Abattement de 30 500€ des primes versées (tout contrat confondu).Au-delà, taxation aux droits de succession normaux. Les intérêts sont exonérés des droits de succession.
Versements effectués après le 13 octobre 1998 :
- Avant 70 ans : Exonération totale des droits de succession pour le conjoint ou le partenaire de pacs. Exonération totale des droits de succession pour le conjoint ou le partenaire de pacs, exonération des droits de succession jusqu’à 152 500€ par bénéficiaire, 20% jusqu’à 852 500€ et 31,25% au-delà.
- Après 70 ans : Abattement de 30 500€ des primes versées (tout contrats confondu). Au-delà, taxation aux droits de succession normaux. Les intérêts sont exonérés des droits de succession. Au moment du dénouement du contrat par décès, les intérêts sont toujours soumis aux prélèvements sociaux soit au taux de 17,2%.
2. Les cas d’exonération
Le conjoint ou partenaire de pacs survivant qui est bénéficiaire de votre assurance vie est totalement exonéré de droits de succession (sans autres conditions). Cette exonération de droits de succession est entendue hors prélèvements sociaux.
Le concubin du défunt qui a bénéficié de l’assurance vie de son compagnon n’est pas concerné par cette exonération puisqu’il n’est considéré que comme un tiers.
3. Comment bien rédiger sa clause bénéficiaire ?
Au moment de l’ouverture de votre contrat d’assurance vie auprès d’un assureur, vous devez désigner le ou les bénéficiaires effectifs qui devraient recevoir le capital au moment de son décès.
Une fois souscrite, il est toujours possible de modifier cette clause bénéficiaire.
Le bénéficiaire doit être désigné par son nom et prénom, il faut également indiquer sa date et son lieu de naissance ainsi que son lieu de résidence à jour.
Conclusion
Les particuliers ont donc, avec l’assurance vie, un outil pour se constituer une stratégie patrimoniale et effectuer une transmission sans passer par le prélèvement de montants importants au titre de l’impôt.
Hormis l’aspect fiscal, l’assurance vie vous permet également de capitaliser vos revenus à un rendement supérieur aux livrets par exemple.
Pour parler d’assurance vie et de succession, votre chef de projet patrimonial netinvestissement est à votre disposition.
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