Rappel 2018 : La Flat Tax
La fiscalité a été réformée en profondeur et son application est effective depuis le 27 septembre 2017. Cette réforme intègre l’arrivée d’une « Flax Tax », ou taxe forfaitaire à 30% (intégrant donc impôt sur le revenu quel que soit votre tranche marginale ET la CSG/CRDS) qui vise d’une part à harmoniser nos taux fiscaux avec nos voisins européens, et d'autre part à faciliter la mobilité des capitaux dans notre pays.
Flat Tax : Êtes-vous concerné(e) ?
Si vous avez ouvert votre contrat d’assurance-vie avant le 27 septembre, et que le capital détenu est inférieur à 150.000 € sur ce contrat (ou l’ensemble de vos contrats si vous en avez plusieurs) vous gardez alors le régime fiscal du contrat tel que vous le connaissez et tel qu’il s’appliquait jusque là.
Si en revanche votre contrat dépasse 150.000 € (ou la somme de vos contrats) ET/OU que vous avez ouvert un contrat au-delà de la date du 27 septembre 2017, alors votre contrat rentre dans le mécanisme de la Flat Tax. Dans ce cas, toute plus-value générée sera forfaitairement taxée à 30% quel que soit le moment de la sortie. Plus simple, plus lisible et souvent favorable aux détenteurs des contrats.
J’en profite pour vous rappeler qu’avant, si vous gardiez votre contrat 8 ans, vous bénéficiez alors d’un taux d’impôt à 7,5% + CSG/CRDS (17,2% au 1er janvier). Le différentiel est finalement mince alors même qu’il est favorable tout au long de la vie du contrat avant ces 8 ans.
1. Les alternatives au fonds euro en 2019
Si l’on ne doit pas « changer une équipe qui gagne », ne faut t’il pas rapidement changer une équipe qui ne gagne plus… du tout.
Nous ne cessons de le répéter sur netinvestissement depuis des années, les fonds en euro classiques, tels que nous les avons connus il y a quelques années n’existent plus.
2017 : une année noire
Après une année noire en 2017 ou les rendements moyens des fonds euro ne dépassaient pas 1.50% (hormis quelques exceptions), les annonces à venir des « rendements » des fonds euro pour l’année 2018 devraient être pires… j’estime entre 1% et 1.5% soit à présent quasiment moins que l’inflation.
Et pourtant, les assurances-vie ont à nouveau collecté d’importantes sommes en 2018, près de 20 milliards d’euros.
Pour autant, certains français restent encore et toujours frileux (voir angoissés) à l’idée d’aller sur d’autres supports que les seuls fonds euro. Alors quelles sont les alternatives aux fonds euro si l’on veut aller chercher un peu de performance sans pour autant prendre trop de risque ? « existe-t-il des solutions autres que les actions qui font peur ? »
Sérénipierre
Si vous n’arrivez pas à passer le cap de la peur de la non garantie en capital et que vous souhaitez à tout prix malgré tout rester sur une logique de fonds euro à « capital garanti », alors donnez au moins à votre argent la valeur qu’il mérite.
Pour la 4ème année consécutive, le fonds euro de ce contrat se hisse sur le podium en termes de rendement : 3.40% nets en 2017 et 3.20% en 2018 !! incroyable lorsque l’on sait combien les fonds euro classiques peineront à « distribuer ». Alors je me dois de vous inviter, si vous souhaitez ouvrir un contrat d’assurance-vie avec du fonds euro, à le faire dans les meilleures conditions pour votre argent.
Maintenant que nous avons vu ensemble la triste réalité actuelle concernant les fonds euro, pour celles et ceux qui souhaitent tout en douceur ouvrir leurs Chakras, voyons ensemble quelles sont les alternatives au fonds euro ci-dessous.
netinvestissement vous recommande :
Qu'est-ce qu'une assurance vie ?

2. Pensez aux Fonds ISR
Les fonds ISR (investissement socialement responsable) ont pris une place de plus en plus importante au cours des dernières années dans l’écosystème de la finance française.
Cela est notamment lié à la prise de conscience de plus en plus massive des français sur des thématiques telles que :
- l’environnement au travail,
- l’éthique,
- le respect de l’environnement,
- le Bio,
- la cause animale etc.
Cette prise de conscience arrive en même temps que le constat que nous faisons depuis 2/3 ans de la recherche du sens dans leurs investissements de la part de nos clients netinvestisseurs.
Quitte à investir, quitte à avoir une logique de rentabilité, autant chercher à le faire bien et de façon éthique et morale.
Il se trouve que c’est une valeur forte que nous défendons et que nous appliquons depuis la création de netinvestissement en 2006 : le bien êter au travail, l’écologie et le respect de l’environnement en général, l’engagement à recycler, à moins consommer, à consommer local…
Une prise de conscience
Et tant mieux si cette recherche de sens et de valeurs est rentable et performante car il se trouve que les sociétés qui sont screenées et intégrées aux fonds ISR ont actuellement le vent en poupe grâce à une prise de conscience de plus en plus importante sur Terre, en France et en Europe notamment et des « tendances de marché » profondes et durables dont ces sociétés bénéficient.
Si nous avons fait partie des pionniers à proposer des fonds ISR à nos clients il y a près de 10 ans déjà, aujourd’hui l’engouement est fort et les sociétés de gestion ont élargi leurs gammes, leur expertise et leur offre, ce qui nous a permis également d’affiner et d’étayer notre sélection.
A titre d’exemple, le fonds Happy@Work que nous recommandons dans nos allocations ISR est axé sur le bien être des collaborateurs au travail.
En 2019, vous pourriez donc tout à fait envisager d’allouer 10 à 20 % (ou plus si cela correspond à votre profil de risque) de votre portefeuille sur des fonds ISR. Demandez conseil à votre conseiller financier ou votre chef de projet patrimonial netinvestissement pour vous aider à sélectionner le(s) bon(s) fonds.
3. Les produits structurés : la solution miracle ?
Imaginez que les marchés financiers aient tous fait -10% mais que vous perceviez tout de même 4% de rendement…
Imaginez avoir gagné 6 à 7% / an sur les trois dernières années alors même que votre capital était protégé dans la limite de -50%.
Imaginez que vous pourriez gagner 7% même si le marché sur lequel vous êtes positionné ne gagnait que 2% !!
Tout cela vous parait louche ? impossible ? absurde ? vous ne savez pas encore car vous ne voyez pas trop ou je veux en venir ?
Et pourtant, cela existe et cela s’appelle les produits structurés. Les produits structurés sont des produits financiers largement (et depuis longtemps) utilisés par les conseillers en gestion de patrimoine et bien leur en a pris car au cours des 10 dernières années, ils ont quasiment systématiquement battu le marché chaque année !!
Les produits structurés sont des produits qui ne garantissent pas le capital mais qui le protègent. En d’autres termes, lorsque vous investissez dans un produit structuré, vous savez très clairement dès le départ, et donc sans surprise, quels est la cadre du produit, le sous-jacent sur lequel il va être investi, le rendement annuel, voire trimestriel versé ainsi que sa durée et les différentes possibilités de sortie.
Pour vous donner un ordre d’idée, les bons produits structurés que vous trouverez auprès de votre conseiller ont
- une duration de 10 ans (avec sortie annuelle),
- une barrière de protection du capital investi à -40% (ou -50% aussi),
- un rendement annuel (appelé « coupon ») de 7% et dans certains cas la possibilité de vous faire verser un plus petit coupon, même en cas de marché baissier, mais dans une certaine mesure.
Le produit en lui-même est positionné sur un indice ou une action qui lui sert d’indicateur de performance.
Le conseil Netinvestissement
Il s’agit de produits complexes, donc ne vous aventurez pas seul(e) dans les produits structurés sans vous faire accompagner par un spécialiste. Faites plutôt appel à l’expertise et aux conseils d’un spécialiste. En savoir plus sur les fonds structurés
Vous voulez profiter des meilleures assurances-vie du marché ?
Découvrez cette offre4. L’immobilier liquide au sein du contrat
Au risque de ne pas paraître très « innovant » voire « nouveau », l’immobilier a plus que jamais tout son sens dans l’assurance-vie.
Le marché est porteur et profond, très peu volatil, les rendements, supérieurs depuis toujours aux fonds euro, sont stables, et là encore, comme pour les produits structurés, je cherche des alternatives habiles, pas trop risquées pour doper intelligemment mon contrat.
En plus, pour le coup, là on n’est plus à proprement parler sur un produit financier (bien qu’il soit logé dans le contrat) mais bel et bien sur du concret, du palpable, de la pierre.
Mais lorsque l’on dit qu’il faut mettre de la pierre dans son contrat, concrètement, qu’est ce que cela signifie ? bien évidemment vous n’allez pas pouvoir mettre votre résidence principale.
En revanche, on a la possibilité de loger un actif immobilier dans son contrat au travers des SCPI. Eh oui, selon les contrats et leur ouverture au marché, il vous est possible de loger des SCPI (dans certains cas même faire un contrat 100% SCPI) qui sont alors considérées comme des valeurs mobilières (en d’autres termes des produits financiers) ce qui les rend liquides et donc augmente leur intérêt.
À savoir :
Attention, si vous optez pour des SCPI au sein de votre contrat, sachez que le rendement versé sera grevé des frais de gestion du contrat (généralement de l’ordre de 1% environ) mais en contrepartie, vous bénéficiez donc de la liquidité assurée par la banque ou l’assureur ainsi que de la fiscalité avantageuse de l’assurance-vie, en fonction de la durée de détention du contrat.
Le conseil Netinvestissement
Si vous faites le choix de loger de l’immobilier dans votre contrat, ne prenez pas de SCPI directement ; mais des SCP de SCPI ou des SCI de SCPI. Pourquoi ? c’est exactement le même principe et le même fonctionnement à trois différentes majeures près :
- Avec les SCPI vous ne percevez que 97.5% des loyers (contre la totalité en SCP de SCPI)
- Les frais d’entrée sont significativement plus élevés dans le premier cas que le second (6% en moyenne pour les SCPI contre 2% pour les SCP ou SCI)
- Quitte à adopter une logique immobilière, autant pousser la logique de la diversification. Les SCP ou SCI de SCPI ont en leur sein déjà une vingtaine de SCPI distinctes ce qui leur donner une diversification de fait.
5. Avez-vous pensé à la clause bénéficiaire ?
Vous avez peut-être une (ou plusieurs) assurance-vie que vous avez ouverte il y a quelques années. Au moment de la souscription, l’on vous a demandé de définir et de préciser la clause bénéficiaire, généralement alors le souscripteur met son conjoint marié, les enfants nés ou à naître etc… bref, la clause dite « classique ».
Seulement voilà, entre temps votre situation a peut-être changé, vous avez peut-être divorcé (ou au contraire vous êtes marié), avez eu des enfants d’un second lit, vous avez changé de maîtresse… en d’autres termes, votre vie évolue, change et forcément, vos volontés de protéger telle ou telle personne peut également évoluer dans le temps.
Pensez donc à régulièrement revérifier la pertinence de votre clause bénéficiaire. Si elle peut en effet être librement modifiée à tout moment, en revanche, en cas de décès, c’est la clause actuellement en place qui prévaudra.
Pour vérifier ce que vous aviez indiqué « à l’époque », rien de plus simple, contactez votre conseiller financier, votre banquier ou votre chef de projet patrimonial netinvestissement afin qu’il vous aide à la mettre à jour si nécessaire.
6. Le mode de gestion
Pour faire simple, il existe deux grandes options de gestion pour l’assurance-vie.
La gestion « libre »
La gestion dite « libre ». Elle est la moins chargée en frais de gestion (forcément) et sous-entend que c’est vous (ou un professionnel du conseil financier habilité) qui gérez votre contrat directement.
Alors cela est évidemment tout à fait exact dans le cas d’un contrat d’assurance-vie que vous auriez ouvert auprès d’une banque en ligne et qu’effectivement, c’est vous qui gérez, suivez, arbitrez votre contrat à votre guise. Mais il arrive également que ce choix de gestion soit proposé par un CGP, un conseiller en gestion de patrimoine.
C’est par exemple le cas ici chez netinvestissement. Alors même que nous allons nous charger de suivre, de gérer et d’arbitrer (après votre validation par signature) votre contrat sans pour autant vous facturer de frais supplémentaires pour ce faire.
Pour quelle raison ? tout simplement parce que c’est notre métier, que nous sommes déjà rémunérés pour cela (au travers d’une petite rétrocession des frais de gestion par la compagnie d’assurance pour ce travail) et que nous considérons malhonnête que de facturer des frais en plus pour une prestation que nous sommes déjà tenus d’effectuer pour nos netinvestisseurs.
La gestion « déléguée » ou " sous mandat »
Le second type de gestion s’appelle « gestion déléguée » ou encore « gestion sous mandat ». Comme son nom l’indique, il s’agit là de déléguer la gestion de votre contrat à un professionnel. Pour cela, vous lui donnerez pouvoir au travers d’un mandat de gestion pour effectuer directement, et pour votre compte, des opération d’arbitrage, de suivi etc..
Dans quel cas la gestion déléguée a-t-elle du sens ? si vous avez des sommes supérieures à 1.000.000 € investies sur un (ou plusieurs) contrat ou si vous êtes souvent en déplacement, notamment à l’étranger ou tellement chargé professionnellement que vous n’avez pas le temps de vous pencher sur l’actualité ni même le temps de signer un bordereau d’arbitrage, alors oui, dans ce cas, le choix de la gestion déléguée ou mandat de gestion a du sens et est, voire même, obligatoire.
Ce choix permet au gestionnaire que vous aurez mandaté d’avoir la main sur votre contrat et ainsi peut effectuer des arbitrages sans votre accord par signature (ce qui n’est pas le cas en gestion libre ou tout arbitrage doit préalablement être soumis à votre signature pour être validé).
Le conseil Netinvestissement
évitez les mandats de gestion ou la gestion déléguée dans un réseau qui ne vous proposera dans le contrat que (ou presque que) des fonds maison. Un contrat délégué en gestion ne doit pas moins en rester objectif et pertinent pour vos intérêts et non pas pour l’établissement qui le gère. Les supports et fonds sélectionnés doivent donc être en rapport et en cohérence avec votre profil de risque.
Conclusion
2019 offre donc certaines et sérieuses opportunités pour celui ou celle qui voudrait dynamiser un peu son contrat d’assurance-vie sans pour autant prendre trop de risque. N’oubliez pas qu’un contrat, une fois ouvert, ne doit pas rester statique à prendre la poussière mais il doit être suivi, géré, arbitré au gré des évolutions de marché, des cycles économiques et des nouvelles tendances afin de lui donner toutes les chances de surperformer tout en respectant votre profil de risque investisseur.
C'est simple comme 1,2,3
1-Vous vous informez
Découvrez les différentes solutions de placements proposées en fonction de vos besoins
2-Prise de contact
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3-Vous souscrivez
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