Préambule : Bien choisir son contrat d’assurance-vie en 2013
Toutes les assurances-vie ne se valent pas, aussi avant de vous lancer tête baissée sur le 1er contrat qui passe (ou que l’on vous propose) il faut bien vous renseigner et comparer.
Notre conseil pour bien choisir son contrat repose sur trois éléments :
- La qualité intrinsèque et extrinsèque du fonds euro. Même si comme nous allons le voir dans ce guide, il ne faut pas se limiter au seul fonds euro dans un contrat d’assurance-vie, cela reste le bloc sécuritaire du contrat et sa qualité doit être sérieusement considérée. Le meilleur moyen de sélectionner un bon fonds euro est encore de regarder son « track record » (c‘est à dire son historique de performance) sur les trois dernières années au moins. Renseignez vous également sur sa composition,
- Le choix et l’objectivité des supports disponibles. Si vous faites le choix de souscrire au contrat de votre banque, de grâce faites au moins attention à ne pas prendre en plus les « fonds maisons » dont les performances sectorielles sont souvent parmi les plus mauvaises. Un contrat d’assurance-vie doit vous offrir plusieurs centaines de fonds différents, multi gestionnaires et plurisectoriels,
- L’expertise et la compétence du gestionnaire. A moins que vous ne soyez un professionnel de la gestion d’actifs ou de la finance, vous allez très certainement décider de confier la gestion de votre contrat à un professionnel. Mais n’oubliez pas que ce n’est pas l’enseigne au dessus de l’homme qui gèrera votre contrat, mais l’homme lui-même ; et pour cela nous vous conseillons vivement de tester et de valider ses compétences et connaissances.
Pour vous aider à tester votre interlocuteur, voici quelques suggestions de questions que vous pouvez lui poser. Les réponses devront être précises et claires et non pas généralistes ou approximatives :
Question N°1 : Pensez-vous que cela soit le bon moment de revenir sur le marché actions en France ? OUI / NON / pourquoi ? Voir notre analyse.
Question N°2 : En quoi les taux directeurs européens et l’inflation ont une potentielle influence sur le rendement des fonds euro ? Voir notre analyse.
Question N°3 : Avec la conjoncture actuelle, pensez-vous qu’il vaille mieux privilégier des fonds Value ou Stock Picking ? Voir notre analyse.
Autant vous dire que dans certains cas, vous risquez d’être surpris de certaines réponses.
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Qu'est-ce qu'une assurance vie ?

L’allocation d’actifs : les ingrédients d’une recette réussie en 2013
► 1. Le fonds euro
Avec la récente évolution de la règlementation en faveur de la protection des consommateurs, les banques et les assureurs n’ont plus le droit d’annoncer des rendements de leurs fonds euro supérieurs à 3% pour tout le monde. Néanmoins, cela ne signifie pas pour autant que le fonds euro ne fera pas mieux que 3% en fin d’année. Pour cela, il est donc nécessaire d’étudier non seulement les performances passées du fonds mais également sa composition.
Sachez que plus le fonds est investi dans des obligations dites « à risque » (Grèce par exemple) plus le rendement est potentiellement important mais le risque de solvabilité ou de perte l’est aussi. Il vous appartient donc de choisir le fonds euro dont la composition est acceptable pour vous.
► 2. La zone euro
Certes la zone euro traverse actuellement une crise à la fois grave et profonde, mais elle a en son sein de très belles et solides entreprises, quelques fleurons de l’industrie, dont les valeurs boursières ont été sabrées par les marchés, souvent exagérément. Cette situation représente là un véritable terreau d’opportunité pour l’investisseur.
Tout n’est évidemment pas bon à prendre dans la zone euro, mais des fonds positionnés sur l’Europe du Nord, en stock picking sur de la Grande Capi peuvent tout à fait être considérés avec un horizon de placement moyen terme (3/5 ans). N’oubliez pas qu’une assurance-vie se construit dans le temps et que les valeurs actuelles sont bradées, donc à saisir.
► 3. Les pays émergents : Chine & Inde
Sur les 20 prochaines années ; 50% de la croissance mondiale proviendra de ces deux pays. Se positionner au travers de votre assurance-vie sur les marchés asiatiques sino-indiens, est donc une question de bon sens. L’horizon de placement est long terme : visez 7/10 ans. L’industrie manufacturière, l’alimentation, l’informatique ou même l’aéronautique sont des secteurs très porteurs et à forte croissance dans ces pays.
L’allocation d’actifs : quelle répartition dans mon assurance-vie ?
Il n’y pas de règle ni de mesure universelle lorsqu’il s’agit d’allouer vos liquidités au sein d’un contrat d’assurance-vie.
La clé de répartition dépend de nombreux paramètres tels que votre âge, votre objectif, votre horizon de placement, l’objet même du contrat.
Allouer selon votre âge : si vous êtes jeune vous pouvez vous permettre d’exposer davantage votre contrat sur des valeurs plus dynamiques car l’on sait que sur le long terme, les fonds actions sont plus performants. Si en revanche, vous approchez de la retraite ou que justement vous avez ouvert une assurance-vie pour préparer votre retraite, soyez plus prudent.
Allouer en fonction de l’horizon de placement : plus vous définissez un horizon de placement long, plus vous pouvez opter pour des fonds spéculatifs. A l’inverse, si vous envisagez de fermer votre assurance-vie au bout de huit ans par exemple, vous aurez plutôt une approche défensive.
Allouer en fonction de l’objet du contrat : si votre contrat est ouvert dans le but de l’apporter en nantissement à une banque pour un financement In Fine par exemple, l’établissement prêteur exigera une part importante de valeur sécuritaire ou garantie (70 à 80%). De même, si le contrat est ouvert en vue de la l’arrivée proche de votre retraite, privilégiez plutôt un contrat défensif.
Si en revanche, l’objet du contrat est davantage de faire fructifier une épargne et/ou un capital sur du long terme, vous pouvez vous permettre de répartir vos fonds jusqu’à 50% sur des supports dynamiques.
► 3 exemples d’allocations d’actifs
Chaque investisseur est unique et par voie de conséquence la composition de son contrat d’assurance-vie l’est également. Néanmoins, nous vous exposons 3 exemples de composition d’actifs pour vous permettre de vous donner une idée :
I. Pour l’investisseur pragmatique et opportuniste
50 à 60% seront investis dans un fonds euro lui-même investi en immobilier afin d’aller chercher 4% net de rendement tout en bénéficiant de la liquidité du support et de la garantie en capital.
Selon le montant total de vos liquidités, vous pourrez ensuite les répartir sur trois types de fonds :
- Un tiers investi sur des grandes Capi françaises et/ou européennes
- Un tiers investi sur la zone Asie
- Le dernier tiers pourrait être alloué à un secteur d’activité porteur (type biotech ou informatique) ou encore pourquoi pas le tertiaire informatique sur la zone Amérique du Nord
II. Pour le réfractaire au risque
Pour les réfractaires au risque, 80 à 100% sera investi sur un fonds euro classique. Les 20% qui seraient susceptibles d’être investis néanmoins sur autre chose qu’un fonds euro, pourraient l’être soit sur une poche obligataire à très faible volatilité, soit sur des SCPI de rendement, pour, malgré tout aller chercher un peu de performance sans trop s’exposer.
III. Dans le cadre d’un nantissement
Si vous avez fait le choix d’accepter les conditions de la banque prêteuse, cette dernière vous imposera certainement d’ouvrir le contrat chez elle. Si vous cédez, sachez que vous n’aurez alors pas votre mot à dire sur la composition du contrat.
Si en revanche, vous avez ouvert votre contrat ailleurs, mais que cela a néanmoins été fait dans le but de l’apporter en nantissement, respectez une allocation 70/30 maximum.
- 70% sur un fonds euro (classique ou immobilier)
- 10 à 15% pourront être investis en actions
- Les 15 à 20% restants seront investis de préférence sur des SCPI de rendement.
Conclusion
Le champ des possibilités qu’offre l’assurance-vie est très vaste et permet de composer très précisément un produit en fonction de ses besoins, attentes ou au contraire de ses peurs. N’oubliez pas qu’un contrat d’assurance-vie doit être amené à évoluer et que pour cela il est préférable d’en confier la gestion à un professionnel indépendant et compétent qui seul sera à même de gérer le contrat au mieux de vos intérêts.
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