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Assurance-vie : les alternatives au fonds en euros classique

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Ecrit par : Stéphane van Huffel

Conseiller en gestion de patrimoine

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En 2017, la Fédération Française de l’Assurance (FFA) a annoncé un rendement moyen du fonds euros des contrats d’assurances-vie à 1,80%. Ce taux, qui est relativement similaire à celui de 2016, intègre les contrats les plus attrayants du marché qui parviennent à réaliser des performances bien supérieures à ce ratio. Cependant, bien qu’il soit solide en période de tempête, le rendement des fonds euros se dégrade continûment et mettra du temps à profiter d’éventuels vents porteurs. En effet, l’érosion des supports qui composent le fonds lui-même et le réinvestissement des titres échus aux conditions actuelles du marché remettent en question l’avenir du fonds euro. Si les conditions d’emprunts sont favorables au marché de l’immobilier, les conséquences des taux bas ont joué en défaveur du fonds euro présent dans les contrats d’assurance-vie.

Que ce soit dans le cadre de leurs retraites, pour investir dans un projet futur, préparer l’avenir de leurs enfants ou leurs successions, l’assurance-vie est dans l’ADN des Français. La sécurité du capital, sa liquidité et son effet cliquet influencent traditionnellement les épargnants à favoriser la partie « fonds en euros » proposée dans leurs contrats au détriment des Unités de Compte (UC). Statistiquement cela représente plus de 80% des encours totaux de l’assurance-vie dont le volume dépasse désormais les 1 700 milliards d’euros. Cette tendance prononce une corrélation drastique entre le rendement général des contrats d’assurance-vie français et celui du fonds euros.

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Mathilde F., a reçu une donation et cherchait à investir une partie de cet argent.

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Le conseil de l'expert

Autre critère fondamental à prendre en compte lorsque vous souhaitez évaluer ou déterminer un bon rendement locatif, c’est le potentiel de revalorisation du prix du bien dans le temps. En d’autres termes, est-ce que je suis déjà au plafond du marché ou celui-ci en a-t-il encore « sous le pied » ?

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Constitué à plus de 80% d’obligations, le rendement du fonds euros dépend finalement de la valeur des titres de créances d’entreprises et des obligations d’états. Reposant sur l’évolution des taux du marché et sur la solvabilité de l’émetteur, ces supports sécurisés se payent de plus en plus cher en termes de rentabilité dans un contexte de faible remontée des taux et de reprise inflationniste. S’il reste plus intéressant que les livrets bancaires, le fonds euro classique ne répond plus aux attentes des investisseurs certes averses au risque mais dont le penchant pour le rendement reste un critère influent. De plus, une inflation supérieure à 1,5% par an pourrait progressivement supprimer le rendement net de ce fonds, voir le rendre négatif.

Dans le but de répondre à cette problématique de baisse des rendements des fonds euros classiques, les assureurs ont imaginé des fonds dits de « nouvelle génération ». Dans leurs compositions, ces fonds à capital toujours garanti ont pour vocation de booster leur rendement en ouvrant une partie du fonds à d’autres marchés. De plus, il existe d’autres alternatives très alléchantes qui dépendront de votre objectif et durée de placement.

Les fonds en euros classiques ne conviennent plus

Des caractéristiques fondamentales

Ayant tous les atouts que recherchent les français pour leurs placements (garantie en capital, liquidité, effet cliquet sur les intérêts, rémunération actuellement supérieure à l’inflation), la composition des fonds euros repose sur plus de 80% d’obligations. Cette stratégie de gestion dite sans risque procure un rendement régulier sur des taux d’intérêts contractuels pouvant courir jusqu’à 30 ans. Le remboursement des sommes investies se réalise à l’échéance et porte sur des dettes émises par les entreprises et les états.

Concernant les 20% restants, ils font l’objet d’une diversification dont le but est de dynamiser le rendement du portefeuille. Ils sont constitués d’actions d’entreprises, d'immobilier et parfois même de produits structurés. Dans le but de pouvoir honorer rapidement les demandes de rachat émises par les épargnants, une partie du portefeuille est conservée sur des actifs liquides. Si la part d’obligations peut parfois varier d’un assureur à l’autre (expliquant partiellement les différences de performances entre les assureurs), la composition du fonds euros reste cependant la même chez chaque assureur.

Mais un rendement affaissé

Les gains générés par les fonds en euros sont ainsi globalement issus de coupons d’obligations, de loyers provenant de l’immobilier et de dividendes d’actions. Quand les marchés sont porteurs, les plus-values réalisées lors de la vente d’actions peuvent s'ajouter aux gains. Ensuite, si de nombreux assureurs distribuent l’intégralité des bénéfices générés, la loi leurs permets de conserver 10% des intérêts générés dans l’année.

Depuis 2011 (crise de la dette), la composition des obligations à quelque peu changée. Les assureurs-vie ont augmenté la diversification de leurs fonds en augmentant la part d’obligations d’entreprises bien gérées et en diminuant la part des Etats de la zone euros présentant un risque de faillite.

Du fait de leur composition, cette catégorie de produits est ainsi capable de proposer des rendements homogènes sur des durées déterminées. Ces derniers dépendant fortement de l’évolution de l’environnement économique, il est normalement difficile de prédire avec certitude l’avenir des rendements portés sur les fonds en euros.

Cependant, au vu des conditions macroéconomiques exceptionnelles, la probabilité que les fonds euros continuent de s’appauvrir est très élevée. En cas de remontée graduelle des taux, les obligations se redresseront peu à peu et pourront probablement offrir des taux de rendement supérieurs, basés sur des conditions d’investissement moins contraignantes. À court terme, le rendement net pourra être restreint par l’inflation (hausse des prix) mais une fois la dynamique stabilisée, ils pourront de nouveaux offrir de bons rendements.

Une stratégie défensive de la part des assureurs

Aujourd’hui inférieurs à 1%, les taux d’intérêts à 10 ans portant sur l’État Français étaient de 10% dans les années 1980. L’arrivée à échéance des obligations les plus anciennes du marché, ajouté à la collecte régulière de nouvelles obligations, diminue régulièrement la crédibilité de l’assurance-vie face aux livrets bancaires. Anticipant un tel scénario, les assureurs ont décidé de ne pas distribuer la totalité des gains générés par leurs fonds euros dans le but de maintenir un rendement minimum en cas de continuité de taux bas.

Concrètement, l’assureur peut conserver une partie des sommes dans ses « provisions pour participation aux bénéfices ». Appartenant cependant aux assurés, ces sommes doivent leurs être reversées dans un délai maximum de 8 ans. Les assureurs utilisent ainsi ce mécanisme et constituent une cagnotte dans le but de soutenir les rendements des années suivantes.

Ainsi...

Bien qu’ils continuent de protéger le placement des épargnants contre l’inflation dans des conditions garanties, les fonds euros classiques conservent leurs plausibilités mais compromettent leur avenir. Très gourmands en mobilisation de fonds propres, ces fonds coûtent très chers aux assureurs et auront du mal à suivre les vents porteurs de demain.

Pour cette raison, les assureurs se tournent depuis plusieurs années vers des fonds en euros privilégiant d’autres catégories d’investissement permettant de générer de meilleures performances tout en conservant la garantie en capital. Peu répandues et souvent proposées dans des contrats multi-supports, ces alternatives pourtant assurées par de grandes institutions ne concernent généralement pas le grand public.

Alors, quelles sont les solutions proposées aux investisseurs pour se procurer un meilleur rendement ?

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Les fonds euros immobiliers : un remède à capital garanti.

Avec l’arrivé de ces supports à prépondérance immobilière, l’assurance-vie fait une nouvelle foi preuve d’innovation sur le marché. Ayant pour fondement principal la garantie en capital, ces fonds en euros se différencient des fonds en euros classiques puisqu’ils ont la particularité d’être investis dans des actifs d’autres catégories et offrant bien souvent de meilleurs rendements.

En 2017, l’assurance-vie a dégagé un bilan fortement contrasté puisque ces derniers fonds ont servi des performances allant jusqu’à 4,05% quand la moyenne nationale des fonds euros est de 1,70%. Globalement investis directement ou indirectement dans de l’immobilier d’entreprise, cette catégorie de fonds euros génère des profits souvent bien supérieurs aux rendements proposés par les fonds euros investis en obligations.

Plus présents dans les contrats proposés par les conseillers en gestion de patrimoine que dans ceux proposés par les banques, ces fonds immobiliers sont souvent accessibles dans des conditions d’investissement plus musclées puisqu’ils imposent un minimum de détention d’Unités de Compte (UC) à capital non garanti. Ainsi, pour ceux qui recherchent la sécurité parfaite, le risque porte uniquement sur la partie attribuée aux UC et à l’unique rendement du fonds euros, qui sera nul dans le plus mauvais des scénarios.

Réallouant ainsi de façon dynamique une poche d’actifs vers des fonds plus risqués, le potentiel de performance dépasse celui du fonds euros classique ce qui en fait son principal point de comparaison. Si les conditions de marché sont défavorables, le rendement proposé par cette catégorie de fonds sera inférieur à celui des fonds en euros classiques mais dans le cas contraire, ils offriront une surperformance et un rapport risque/rendement plus favorable.

Victimes de leurs succès, ces solutions alternatives restreignent cependant leurs conditions d’accès par un prorata minimum à investir en Unité de Compte. L’épargnant doit donc bien étudier les catégories d’UC présentes sur le marché pour s’assurer de son choix.

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Les UC dans la « pierre » : un risque modéré

Dans leurs compositions, ces catégories de supports peuvent révéler certaines similitudes avec les fonds euros dits de « nouvelle génération » puisque ces fonds à prépondérance immobilière incorporent des Unités de Comptes sécuritaires. Il existe cependant de grosses nuances entre ces deux types de supports dont la garantie en capital qui n’est plus assurée par l’assureur.

Par conséquent : le cours (ou valeur liquidative) des UC peut fluctuer à la hausse comme à la baisse et le potentiel de rendement espéré est plus important.

Ne garantissant plus la valeur du capital mais uniquement le nombre d’UC souscrit, l’assureur ne perçoit plus les mêmes commissions (plus-value réalisée à la cession d’une obligation par exemple). Du fait de leurs investissements exclusifs dans la pierre, ces fonds bénéficient d’une liquidité moins élevée que les actifs financiers classiques mais fluctuent moins qu’une action, c’est la raison pour laquelle nous parlons d’UC à risque modéré. Du fait de leurs caractéristiques, ces supports d’investissement se réalisent sur un horizon de placement de huit ans ou plus.

Avantage par rapport aux fonds en euros, les dividendes capitalisés ne sont pas taxés au niveau des prélèvements sociaux annuels.

Dans les unités de comptes « sécuritaires » se regroupent différentes formes :

  • les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier)
  • les OPCI (Organisme de Placement Collectif dans l’Immobilier)
  • les SCI (Société Civile Immobilière)

Si ces véhicules de placement ont pour sous-jacent le marché de l’immobilier, leurs composants sont divergents et ne répondent pas à une même stratégie d’investissement. Il faut ainsi analyser chacun de ces supports afin de vérifier s'ils sont accessibles et représentent une bonne alternative de placement pour vous.

La SCPI

La SCPI a pour vocation d’acquérir et de gérer pour le compte de ses détenteurs de parts un parc immobilier composé majoritairement de bureaux et de commerces dans le but de générer un rendement. Ainsi, elle reverse des revenus fonciers issus des loyers nets de charge perçus auprès de ses locataires. Distribués de manière trimestrielle les revenus de part de SCPI détenues à travers un contrat d’assurance-vie sont réinvestis dans l’achat de nouvelles parts de SCPI.

Il est possible pour les détenteurs de parts de réaliser une plus-value, les SCPI étant contrôlées par plusieurs acteurs (commissaire aux comptes, dépositaires, experts immobiliers, conseil de surveillance) qui contribuent chaque année à la détermination de la valeur de réalisation validée au moment de l’assemblée générale.

L'OPCI

L’OPCI est un produit d’investissement dont la collecte s’opère auprès d’investisseurs institutionnels et de particuliers. Contrairement à la SCPI, les fonds collectés sont investis dans des actifs immobiliers mais aussi dans des actifs financiers. Une poche de liquidité est également prévue dans le but d’assurer la liquidité du produit et de faire face aux demandes de rachat de parts.

L’OPCI est ainsi une alternative aux détenteurs de parts de SCPI souhaitant investir dans de nouveaux produits de rendement. Concrètement, dans cette structure se retrouve des immeubles gérés directement et/ou indirectement par les sociétés de gestion.

La SCI

Il existe également la SCI, une structure libre et prospère en matière d’organisation. La société de gestion qui gère un patrimoine immobilier à travers une SCI peut donc détenir un patrimoine immobilier de façon direct ou indirect. Ainsi cette structure permet de centraliser des parts de SCPI, des OPCI, des foncières cotées et de l’immobilier détenu et géré directement par cette dernière.

Avantages et rémunération

Ces solutions d’épargne cumulent les avantages émanant des fonds (gestion des actifs immobiliers, tangibilité et diversification des actifs…) et du contrat (cadre fiscal avantageux, capitalisation, transmission…). Concernant les risques, ils sont fonction de l’état du marché locatif, des taux d’intérêt, du montant des charges, de la situation économique du pays et de la fluctuation du marché de l’immobilier et financier.

Ainsi, il est important de choisir des supports investis dans le respect d’une bonne diversification géographique et sectoriel.

De plus, les capitaux investis se cantonnent à l’immobilier, moins exposés au risque qu’un OPCVM ou une SICAV investis en actions ou en obligations. La rentabilité des fonds est attrayante puisqu’elle distribue entre 4% et 5% de rendement annuel, plus un objectif potentiel de plus-value sur le long terme. Avec une faible volatilité associée à un rendement régulier, les UC de type immobilier offrent un couple rendement/risque attractif.

Les unités de compte de « valeurs mobilières » : un risque plus concret

Cette catégorie d’Unités de Compte appelée OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) s’adresse aux épargnants désireux de dynamiser leurs portefeuilles dans des actifs plus risqués que ceux présentés précédemment. Concrètement, il s’agit d’investir dans des portefeuilles de fonds dans le but est d’espérer des rendements supérieurs aux rendements des produits d’épargne à capital garanti (Livrets bancaires, fonds en euro etc.).

Une gestion collective

Le sous-jacent ne repose plus sur des actifs immobiliers mais sur des actifs de valeurs mobilières ou autres instruments financiers plus volatiles puisque ce produit doit être composé d’au moins 60% d’actions.

Pour réduire ce risque : il est important de « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ».

Il est nécessaire de disposer d’une allocation d’actifs variée réduisant ainsi les fluctuations. Nécessitant du temps, des connaissances et un capital de départ, la gestion des portefeuilles est confiée au savoir-faire des gestionnaires dont le rôle est de sélectionner l’ensemble des titres de manière sectorielle et par zone géographique ; et ce de manière à gérer l’exposition des titres et d’assurer l’évolution et le suivi du portefeuille. On parle de gestion collective.

Enfin, l’investisseur (épargnant) peut également sélectionner plusieurs OPCVM afin de répartir son épargne dans différents fonds n’évoluant pas simultanément dans le même sens. Comme dans toutes classes d’actifs, il existe des OPCVM plus sûrs (fonds garantis, SICAV monétaires) et d’autres plus risqués (actions de pays émergents). Concernant les frais, cette solution d’investissement est peu gourmande notamment pour les petits montants placés.

Les produits structurés : un autre support de diversification

Optimiser son portefeuille

La solution produit structuré permet d’améliorer la diversification d’un portefeuille et d’optimiser le couple rendement/risque. L’avantage qu’offre ce produit repose sur ses aboutissants puisqu’il donne accès à de nouvelles classes d’actifs et permet d’en limiter les dangers.

En fonction de votre profil, vous pouvez ainsi plus facilement orienter votre choix vers des actifs risqués (matières premières, actions émergentes…) ou toujours des actifs prudents et bien diversifiés (indices plutôt larges et parfois nombreux).

Dans le cadre d’une recherche d’optimisation du couple risque/rendement, pour ceux d’entre vous qui sont investis dans un portefeuille prudent, cette stratégie accorde l’exposition des actifs risqués au niveau de risques actuels du portefeuille et incorpore des nouvelles classes d’actifs faiblement corrélées, diversifiées de façon géographique et sectorielle.

Un risque toujours maitrisé

Si le risque exposé n’est pas nul, il reste relativement faible et repose sur la qualité de l’émetteur. Une fois à maturité, l’investisseur recevra une partie de la performance réalisée par l’indice sous-jacent. Sans surprise, la faible exposition au risque limite fortement l’espérance de rendement attendue. Quant au sous-jacent, il peut être annexé à d’autres sous-jacents et représente une faible volatilité. L’attractivité de ce produit peut être comparée à d’autres produits disposant d’un couple risque/rendement similaire comme les obligations. Seule faiblesse par rapport au fonds euros, le capital n’est pas contractuellement garanti. Cette catégorie d’investissement s’adresse donc aux investisseurs éprouvant une forte aversion au risque mais étant prêts à s’intéresser aux tenants et aboutissants de ces solutions.

Adossés essentiellement à deux types d’actifs que sont les actions et les obligations ou à un indice catégoriel, les produits structurés sont la combinaison d’éléments plus ou moins risqués dont le potentiel de rendement sert de moteur de performance au portefeuille. Cette solution est un bon intermédiaire entre les Unités de Comptes dynamiques et le fonds en euros. Le « risque » pris dépendra logiquement de l’objectif de rendement recherché. Réalisés sur mesure, ces produits structurés renferment un risque de perte en capital qui peut être parfois protégé même en cas de forte baisse de l’indice boursier de référence.

En résumé...

Pour ceux d’entre vous qui recherchent à tout prix la sécurité en matière d’investissement financier, le fonds en euros reste le support le plus adapté. Mais cela ne doit vous empêcher de surveiller l’offre proposée par les assurances pour profiter des fonds les plus attractifs d’un point de vue rendement (fonds dits « nouvelle génération »).

Dans le contexte actuel, certains investisseurs souhaitent désormais booster leurs contrats en intégrant une part de risque plus importante dans leurs allocations. Les Unités de Compte à sous-jacents immobiliers ou les produits structurés apparaissent de bonnes alternatives pour maintenir un ratio risque/rendement raisonnable.

Et pour ceux dont le profil serait plus dynamique, une bonne diversification sur des Unités de Compte sélectionnées avec soin peut offrir de belles perspectives de performance à moyen ou long terme. N’oubliez pas que détenir un contrat d’assurance-vie implique une gestion régulière et attentive ; n’hésitez donc pas à vous rapprocher d’un chef de projet patrimonial Netinvestissement qui sera à même de vous accompagner dans votre démarche.

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A propos de l'auteur Stéphane van Huffel, Conseiller en gestion de patrimoine | 1658 articles en ligne

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Stéphane van Huffel débute sa carrière au sein de la branche d’investissement immobilier d'un grand promoteur français dans les fonctions opérationnelles et commerciales. Il évolue ensuite, toujours au sein du même groupe, vers un poste d'encadrement puis de directeur régional où il est chargé d'animer et d'encadrer cinq cabinets en France.

Son expérience confirmée de la fiscalité et de l'immobilier l'amène à créer son propre cabinet : Wast & Van en 2005 puis fonde netinvestissement avec son associé Karl Toussaint du Wast. Il est également co-fondateur du tour de France de l’immobilier et du baromètre des placements. Stéphane intervient régulièrement en tant qu’expert auprès de nombreux média français.

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Le 2022-07-25 15:00:39 par Philippe R.
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