1. La gestion dédiée ou déléguée
Dédiée, déléguée, pilotée, il existe plusieurs moyens de qualifier ces modes de gestion mais elles ont néanmoins un point commun : ce n’est plus vous qui gérez directement le contrat, mais vous en avez confié la gestion (totale ou partielle) à un professionnel : gestionnaire de patrimoine, gestion privée, family office ou services bancaires spécialisés.
Avantages de la gestion déléguée
Ce choix de déléguer la gestion de son contrat d’assurance-vie et plus généralement d’ailleurs de tout ou partie de ses avoirs financiers a en principe comme objectif d’améliorer la performance.
En effet le professionnel en charge de la gestion est habilité, habitué et équipé pour suivre et optimiser les positions sur vos contrats. Ainsi, il devrait être en mesure de prendre les bonnes décisions au bon moment.
La seconde raison, tout aussi pragmatique est la suivante : un bon gestionnaire financier sera « incentivé » (intéressé) à la performance et aura donc directement intérêt à faire performer votre argent.
Attention toutefois, ce professionnel doit au préalable avoir clairement défini avec vous un « profil d’investisseur » et donc un « profil de risque ». Ses choix de placements et de positions doivent donc être en cohérence avec votre sensibilité au risque.
Inconvénients de la gestion déléguée
Les frais sont souvent élevés et seuls la taille du portefeuille permet de les amortir. Aussi, si les avoirs que vous envisagez de confier en gestion sont inférieures à 250 000 €, ces formules de gestion déléguée ne sont pas nécessairement les plus intéressantes pour vous.
Toutefois, avec les nouvelles solutions digitales, la gestion déléguée devient de plus en plus accessible pour les investisseurs. Grâce aux plateformes en ligne, ces services autrefois réservés aux gros budgets sont désormais proposés avec des montants d'entrée plus flexibles et des frais de gestion réduits.
En optant pour la gestion déléguée digitale, les investisseurs profitent d'une stratégie de placement pilotée par des experts tout en adaptant leur budget. Ces solutions permettent également une diversification automatique, intégrant différents actifs et thématiques d'investissement, ce qui réduit les risques et améliore le potentiel de rendement.
Autre inconvénient important : la gestion déléguée peut avoir comme conséquence des choix « subjectifs » du gestionnaire qui privilégiera alors presque toujours des « fonds maison », pas toujours les plus performants de leur catégorie. Pour éviter cela, mieux vaut privilégier un conseiller financier indépendant qui ne détient pas lui-même de fonds. Ainsi, vous vous assurez d’un conseil objectif.
L’alternative à la gestion déléguée
La gestion libre – mais suivie. Les nouveaux courtiers spécialisés tendent de plus en plus vers ce mode de gestion destiné en priorité au « grand public » (de 0 à 200 000 €).
Officiellement, vous gérez vous-même directement votre contrat et bénéficiez ainsi des frais de gestion les moins chers mais vous êtes malgré tout suivi régulièrement par un conseiller financier dédié qui vous donnera des conseils et des suggestions d’arbitrage afin d’optimiser le rendement global de votre contrat.
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Qu’est-ce qu’une Assurance-vie ?
Net Academy | Suivez le cursus : Assurance-Vie2. Les fonds à « capital garanti »
Au cours des dix dernières années, les fonds en euros ont vu leurs rendements baisser de façon continue, en raison notamment des taux d'intérêt historiquement bas. Cependant, cette tendance connaît des nuances récentes, avec l'apparition de fonds en euros « boostés » ou « nouvelle génération ». Ces options proposent une gestion plus dynamique, intégrant des actifs diversifiés (immobilier, actions) pour améliorer les rendements.
Par exemple, certains de ces fonds offrent des performances légèrement supérieures aux fonds en euros classiques, permettant aux épargnants de bénéficier d'une sécurité en capital tout en recherchant un rendement plus élevé.
Ces fonds garantissent le capital mais ne garantissent en revanche pas le rendement. En d’autres termes, vous pouvez faire en théorie 0% de performance sur l’année.
En contre partie, les fonds sont investis sur un panier d’indice ou de valeurs plus dynamiques et offrant donc un potentiel de performance plus élevé.
3. L’immobilier
Très en vogue depuis 2 ans, les valeurs immobilières (SCI, SCPI, OPCI) ont vu leur part augmenter dans les allocations d’actifs d’assurance-vie.
Les SCPI de rendement offrent en effet un rendement sensiblement plus élevé que les fonds euro classiques (5% à 5,50% en moyenne contre 3% en moyenne pour les fonds euro) tout en assurant un niveau de sécurité élevé. Certes le capital investi dans les SCPI n’est pas contractuellement garanti, mais le risque reste faible, du fait, notamment de la grande mutualisation du risque.
Là encore, il faut respecter la 1ère règle : diversifier.
Ne mettez pas tout en SCPI et surtout pas tout sur la même SCPI, quand bien même vous la considérez comme performante.
4. Les produits structurés
Bien que peu connus du grand public, les produits structurés sont accessibles au sein de l’assurance-vie et offrent une palette de rendement, risque et de durée très variée qui devrait convenir à tout un chacun.
Les produits structurés fonctionnent selon trois indicateurs :
- une durée (échéance)
- un sous jacent (indice)
- un rendement (performance)
Ces trois éléments composent le produit structuré. Ainsi vous pourrez par exemple acheter un produit structuré qui sert 6% de rendement par an, pendant 5 ans, tant que l’indice EuroStoxx50 ne perd pas plus de 50% de sa valeur au moment de la souscription.
Le produit prévoit ensuite différentes possibilités de sortie. Bien souvent, une fois que les clients ont « gouté » à ce type de produits, ils deviennent « accroc » pour qui sait bien les choisir.
Mon argent est-il vraiment en sécurité dans mon contrat d’assurance-vie ?
La part placée sur le fonds euro est garantie. L’assureur est en outre dans l’obligation de faire face à ses engagements vis-à-vis de l’épargnant : garantie et liquidité. Il faut savoir que même en cas de faillite de l’assureur, il existe une caisse de garantie sensée couvrir chaque contrat à hauteur de 70 000 €. Pour les plus « inquiets », cette assurance est doublée si vous avez deux contrats auprès de deux assureurs distincts, tant que celui-ci ne dépasse pas 70 000 €.
Pour tous les autres supports autres que le fonds euro, le capital n’est contractuellement pas garanti. Leur valeur est donc amenée à évoluer au gré des marchés.
On vous accompagne dans les étapes de votre projet !