Lorsque l’on se penche sur l’épargne des français, l’on constate de profonds paradoxes : plus de 1800 milliards d’euros sont actuellement investis sur des fonds euros au travers de contrats d’assurance-vie, et près de 400 milliards d’euros sont déposés sur des livrets d’épargne (livret A, LDD, etc.)
Cette épargne que nous caractérisons tous d’épargne de “précaution” ne sert pourtant aucun objectif réel et tangible ! L’argent dont vous disposez ne sert pas la cause de l’économie réelle, et ne travaille d’ailleurs quasiment pas (rappelons le, les livrets d’épargne paient aujourd’hui moins de 1% annuel, et les fonds euros d’assurance vie ont vu leur rendement descendre doucement mais sûrement aux alentours de 1% également.
Et comme si ceci ne suffisait pas, cette épargne n’est qu’illusoire face à l’inflation que connaît notre pays depuis quelques années, cette dernière faisant augmenter les prix des biens de consommation plus rapidement que ce que votre épargne ne travaille en étant placée sur les supports cités plus haut.
Néanmoins, ces livrets réglementés sont choisis pour parer aux éventuelles dépenses imprévues concernant votre résidence principale, votre voiture, vos enfants. Or l’on constate là encore que ces livrets dorment longtemps sans être vraiment utilisés ni même optimisés.
1. Déterminez votre profil d’épargnant
Pour commencer, comme dans tout projet, il est primordial de poser les bases et les fondations. Et dans le cas très spécifique de votre projet d’investissement, il vous faut définir votre profil d’épargnant.
Ce travail ne s’arrête pas uniquement à définir si vous aimez le risque ou non, ou si vous souhaitez servir une cause particulière ou non. L’objectif principal de l'exercice consiste à déterminer qui vous êtes par rapport à la cause que vous souhaitez défendre.
Pour bien épargner, il faut commencer par définir votre « profil d’épargnant ». Cela ne se résume pas simplement à savoir si vous avez une grosse aversion au risque ou pas. Se fixer son profil d’épargnant est un exercice qu’il faut prendre au sérieux.
Votre âge, votre situation personnelle et professionnelle, l’état de votre patrimoine et de vos placements sont les premiers et principaux indicateurs pour se fixer.
Le profil d’épargnant tient également compte d’un certain équilibre ; or l’on constate bien souvent que les patrimoines des français, quelle que soit leurs tailles, sont souvent déséquilibrés : soit exagérément sécuritaire (vous n’avez que des livrets, mais vous avez plus de 200 000 € sur ces livrets…) ou encore trop orientée immobilier, ou inversement, majoritairement investi en assurance-vie (sur des fonds en euros ou en unités de compte). Tout est donc une question d’équilibre.
Il ne faut donc pas s’astreindre à jouer l’écureuil en plaçant toute votre épargne sur votre assurance-vie, mais trouver le moyen de piloter la durée, la rentabilité de vos placements et le risque associé à cette démarche, en gardant toujours comme principal objectif de ne pas vous retrouver dans une situation qui vous place dans une situation d’inconfort. Encore une fois, tout est une question d’équilibre.
Ensuite bien entendu, votre âge et votre situation financière sont des critères à prendre en compte.
À 30 ans il est plus logique et pertinent de se positionner plus fortement en Bourse ou d’utiliser des produits parfois plus volatils, et sortir progressivement de ces investissements au profit de plus de sécurité au fil du temps, et plus vous vous approchez de la retraite.
2. Fixez-vous des objectifs
Epargner pour épargner n’a en soi aucun intérêt. Tout placement, tout investissement, toute épargne doit avoir un objectif :
- Disposer de liquidités à tout moment : dans ce cas vous privilégierez les livrets d'un établissement bancaire, sachant que ces supports que l’on appelle des supports d’épargne ne sont en fait que des supports de trésorerie. En effet, le livret d'epargne ne rapporte rien ! (si l’on tient compte de la fiscalité des livrets Boostés et de l’inflation)
- Placer un capital acquis sur le long terme : dans ce cas, et en fonction de votre âge notamment, vous pourrez vous tourner vers des supports de type contrat d'assurance-vie, SCPI ou location meublée
- Défiscaliser : les PER/PERP, Madelin, FCPI/FIP ou encore les investissements immobiliers à caractère défiscalisants (Pinel ou autre) sont des solutions à étudier pour réduire son impôt sur le revenu
- Préparer sa retraite, créer du capital, valoriser un capital etc…
Vous l’aurez compris, vous devez d’abord vous demander pour quelle(s) raison(s) vous décidez d’épargner et en fonction de cela, alors seulement trouver le produit adéquat…. Et non pas l’inverse.
C’est là l’erreur la plus communément observée sur les épargnants français: l’épargne est souvent réalisées dans avoir de but précis, et il est commun de se retrouver à quelques années de la retraite avec une certaine somme de liquidités non employées, et donc devoir trouver des solutions “dans l’urgence” pour atteindre vos objectifs de compléments de retraite, ou de protection des enfants lors de l’organisation de la succession.
3. Définissez votre capacité d’épargne
« Quelle somme d’argent êtes-vous en mesure d’épargner chaque mois, sans que cela ne change en rien votre train de vie » ?
Cette question très régulièrement posée par les conseillers en gestion de patrimoine à leurs clients permet justement de définir cette capacité d’épargne et par voie de conséquence, les moyens disponibles pour agir, et donc pour atteindre les objectifs préalablement fixés. CQFD. Peu importe le montant des versements d’ailleurs, ce qui compte par-dessus tout c’est la régularité.
Oubliez donc l’idée de placer beaucoup d’un coup ! Cette méthode ne fonctionne pas sur le long terme car elle n’est pas représentative de votre train de vie et peut ne pas être pérenne dans le temps. Ainsi, gardez en tête que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières, et qu’il en sera de même pour la construction de votre patrimoine: le temps reste votre meilleur allié dans ce combat.
Exemple : un versement de 100 € par mois placé sur un support à 4% de taux de rémunération rapporte au bout de 20 ans près de 40 000 € !! C’est la durée qui accentue l’effet de levier.
4. Choisissez bien votre support d’épargne
Dans le tout premier point de ce guide, nous parlions de déséquilibre. Soyez donc vigilant à mieux équilibrer vos placements et leurs répartitions. Si vous avez déjà beaucoup investi dans l’immobilier, privilégiez plutôt les valeurs mobilières et inversement.
Le but étant (encore une fois) de pouvoir piloter votre épargne en fonction du temps à venir et de ce que vous souhaitez recevoir du travail de cette épargne. Ainsi, il est préférable de défendre une stratégie dite “temporelle”, c’est à dire découpée par tranche de 5 ou 10 ans par exemple, et d’y associer les supports les plus adaptés au succès économique de ces tranches.
La tranche la plus "court terme” sera certainement la plus à même d’être investie sur des supports probablement liquides, et la tranche la plus long terme pourra être investie sur des solutions immobilières, tout en vous faisant aussi profiter d’effet de levier bancaire pour maximiser vos gains et performances sur le long terme.
Si vous êtes plutôt jeune, n’ayez pas peur d’aller en bourse. si en revanche, vous êtes à 10 ans de la retraite, commencez progressivement à sortir des marchés financiers pour vous recentrer sur des supports moins rentables mais plus sécurisés.
Conseil d’expert : il existe de très nombreux produits, supports, mécanismes, parfois même très simples et peu (voire pas du tout) risqués que vous ne connaissez peut être pas (lisez notre article sur l'épargne sans risque pour en savoir plus). Eh oui, la gestion de l’épargne disponible est un métier. Alors n’ayez pas peur de vous renseigner avant. Nous développerons ce point plus bas.
5. Comparez avant de vous lancer
On ne le dira jamais assez : COM-PA-REZ !!
Le meilleur moyen de réussir vos investissements et de durablement défendre les intérêts de votre épargne reste de comparer les offres et solutions qui s’offrent à vous, et de sélectionner uniquement celles qui vous semblent correspondre le mieux à votre situation et à vos objectifs.
La manière la plus efficace d’avoir la certitude de sélectionner la solution qui vous convient (et non de devoir rentrer de force dans une solution qu’on vous présente comme l’unique solution existante) réside dans le fait de faire appel à un professionnel spécialisé ayant accès à toutes les solutions du marché, comme Netinvestissement. Ainsi vous évitez l’écueil ultime de ne défendre (via votre investissement) que les intérêts économiques de votre conseiller, mais bel et bien les vôtres.
Enfin, restez vigilants sur les offres qui peuvent vous sembler trop intéressantes (typiquement, les offres de livrets boostés à 5% en sont le parfait exemple, ces rendements tombent souvent à 1% après une période de grâce de deux ou trois mois).
Gardez en tête une chose, un chef de projet patrimonial indépendant reste votre meilleur atout dans cette démarche pour vous assurer une compréhension totale de votre projet, et la prise en compte de vos intérêts à chaque instant.
6. Choisissez bien votre interlocuteur
Si vous avez appliquez le conseil précédent, vous aurez donc bien comparé avant de vous lancer. Une fois cette étape de sélection effectuée, choisissez bien votre interlocuteur, celui ou celle qui va piloter, conduire, suivre, gérer, arbitrer votre contrat et vous aider à constituer une épargne.
N’oubliez pas que vous défendez vos intérêts et non pas ceux de l’établissement qui les détient. En d’autres termes, nous ne saurions que trop vous recommander d’opter pour un professionnel de l’épargne et des placements, indépendant de surcroit.
Assurez-vous également que cet interlocuteur est « incentivé » à la performance de votre épargne (s’il s’agit de placements financiers autres que les livrets bancaires). En effet un conseiller intéressé à la performance sera naturellement plus impliqué, plus engagé et certainement plus performant que celui ou celle qui n’a aucun intérêt dans la performance du placement proposé.
7. Suivez votre placement
Nous avons tous tendance à commettre cette erreur : une fois le placement ouvert, on ne s’en occupe plus et on le laisse dormir, végéter, prendre la poussière. Ne commettez pas cette imprudence et surveillez votre placement. N’y a-t-il pas une nouveauté sur le marché dont vous devriez profiter ? Un changement de loi ne vous permet il pas de bénéficier de conditions avantageuses ?
Un concurrent a sorti un produit équivalent mais plus performant… la surveillance et la veille restent importants en matière d’épargne et de placements.
Cette démarche de veille constante relève peut être de l’évidence pour vous, ou au contraire peut-être avez-vous peur que vos connaissances ne soient pas suffisantes pour appréhender correctement les tenants et les aboutissants d’une nouvelle solution, et vous souhaitez la déléguer.
C’est tout à fait possible et ce devrait être une évidence également. Votre chef de projet patrimonial est le principal relais d’information et votre lumière dans la nuit en ce qui concerne vos investissements, il s’agit là de la personne la plus qualifiée pour suivre vos placements et vous conseiller sur les possibles évolutions de la stratégie mise en place pour atteindre vos objectifs.
BONUS : les 3 erreurs à ne pas commettre
- Ne pas comparer : même si la publicité sait évidemment très bien y faire, ne vous laissez pas hypnotiser aveuglément. Comparez avant de vous lancer. Il existe bien souvent des différences et des écarts, notamment de performance d’un produit à un autre.
- Ne pas demander conseil (vouloir faire tout seul) : sauf si vous êtes un professionnel de la finance ou de la gestion de patrimoine, nous ne saurions que trop vous recommander de demander conseil à un professionnel. Si vous croyez que vous savez et pouvez gérer votre argent vous-même, vous vous trompez.
- Sous-estimer la disponibilité : chaque type de placement, chaque catégorie de produits a ses avantages et inconvénients et l’un d’entre eux est la disponibilité (que l’on appelle aussi liquidité). Ne vous focalisez pas uniquement sur la performance du support, regardez bien les frais, la fiscalité et donc la disponibilité effective de vos liquidités. Sous combien de temps concrètement vous pouvez disposer de vos fonds.
Conclusion
Vous l’aurez compris, avant de placer son argent sur un support (que ce soit dans un placement financier ou un projet immobilier) il est important, pour ne pas se tromper, pour bien optimiser, et pour défendre au mieux ses propres intérêts, de respecter ces quelques règles de base. L’épargne est un acte qui pour certain parait simple voire anodin, mais qui, s’il est effectué correctement, peut s’avérer plus efficace. N'hésitez pas à prendre contact avec l'un de nos chefs de projets patrimonial, celui-ci saura vous conseiller au mieux.
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