Avant de commencer toute stratégie, il est judicieux de faire le point sur vos objectifs, vos positions, ses volontés. En effet, quelque soit votre appétence au risque, il est nécessaire de mettre en place des priorités et des limites C’est grâce à cela que vous aller pouvoir établir une ligne directrice. En effet, les conseils que nous allons évoquer ne correspondent pas à tous les investisseurs. Certaines techniques nécessitent un suivi plus assidu que d’autres. Globalement, nous verrons comment il est possible ne pas prendre de risques inconsidérés et d’adapter votre stratégie au temps dont vous disposez pour vos placements.
Par ailleurs, je me dois de vous rappeler une chose simple avant tout : les performances passées ne prévalent en rien sur les performances futures.
Les manières de conseiller sur la sécurisation de vos bénéfices diffèrent, en fonction du type de placement détenu. C’est pour cela que le guide vous accompagne en fonction des principaux placements (ou enveloppe fiscale) utilisés par bon nombre d’entre vous : l’assurance-vie, le compte-titres ainsi que le Plan Epargne Action ou PEA.
1. Dans le cas d’une Assurance-Vie
Le contrat d’assurance-vie offre, au travers de ses conditions générales, une relation régie entre le souscripteur (généralement l’assuré) et la compagnie d’assurance. En effet, la compagnie propose des services qui peuvent rendre la gestion du contrat plus simple, et limiter les risques en fonction du souhait de l’assuré. Rappelons que dans un contrat d’assurance-vie, le capital placé sur des Unités de Comptes (UC) est soumis aux fluctuations du marché, que ce soit à la hausse tout comme à la baisse, en fonction de la classification des UC et de leur volatilité.
La plupart des contrats d’assurance vie multi-supports proposent de nos jours certaines options de gestion, qui permettent de sécuriser les gains ou de limiter les pertes, selon le cas. Servez-vous en mais attention dans la mise en pratique !
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Découvrez cette offrePrenons l’exemple de l’option de la limitation des moins-values, appelée communément « Stop Loss », qui signifie limitation des pertes. Concrètement, elle permet de sécuriser le capital en cas de baisse des cours sur les supports investis. Le seuil de déclenchement est fixé par l’assuré, à la souscription, et peut varier de 5 à 20% généralement, afin de moduler la prise de risque. En cas de perte atteignant le seuil fixé, le capital investi restant sur le sous-jacent est automatiquement arbitré sur les supports que l’assuré a choisis, généralement bien plus sécurisés voir même le fonds en Euros.

Ex : Nous investissons sur un support UC qui a une valorisation a 1000 points de base. L’assuré met en place une option stop loss à 800. Ainsi, si cette valeur est atteinte le capital restant sur le support sera arbitré automatiquement.
Prenons maintenant un exemple pour montrer la limite de l’efficacité de ce système :
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Qu'est-ce qu'une assurance vie ?

Nous avons choisi cet exemple pour évoquer une limite de ce Stop Loss qui peut, dans certains cas, empêcher de profiter du rebond sur lequel les capitaux étaient investis. Ici l’option déclenche la sortie des gains de cette UC, qui ne profitera pas de la remontée potentielle de la valeur. (ceci est une hypothèse) Il aurait totalement pu être possible que la valeur Y baisse encore et alors là l’option stop loss aurait donc été très sécurisante et bénéfique.
Ce système existe également à l’inverse, c’est-à-dire avec la mise en place de l’option sécurisation des plus-values. L’assuré fixe un seuil de plus-values, lorsque celui-ci est atteint, le capital total (ou seulement les plus-value) est investi automatiquement vers les supports de sécurisation de son choix.
Ces options d’arbitrages proposées sur les contrats d’assurance-vie sont idéales pour les épargnants qui ne souhaitent pas suivre leurs placements au jour le jour et préférant rester sereins quant à l’évolution de leur épargne. En revanche nous avons pu voir quelle était la limite de se système. Il s’agit là de mécanique et d’automatisme. Cela ne remplacera jamais le suivi par un être humain d’autant plus si ce dernier est un professionnel de l’allocation d’actifs.
2. Dans le cas d’un compte-titres
Un compte-titres est un support qui permet l’investissement sur des valeurs mobilières (des supports financiers à l’inverse de l’immobilier) Ces valeurs sont généralement constituées d’actions ou d’obligations françaises, européennes ou internationales Le compte-titres est rattaché à un compte courant ou compte de dépôt, qui permet de réaliser les opérations d’achat et de vente en débitant ou créditant celui-ci du montant de ces opérations. Ce compte courant peut-être celui utilisé tous les jours, ou bien, être un compte spécialement dédié au compte-titres.
Les détenteurs d’un compte titres ne pensent pas forcément à un moyen simple de mettre leurs gains à l’abri. En effet, il est possible d’utiliser le compte courant comme refuge, en plaçant les plus-values obtenues sur ce compte. Bien entendu, il ne rapporte rien, mais il reste un moyen de sécuriser son capital et ses gains en période de forte volatilité.
3. Dans le cas d’un Plan d’Epargne Actions ou PEA
Le PEA est composé d’un compte-titres sur lequel vous investissez dans des actions françaises ou européennes parfois, mais aussi d’un compte espèces qui sert de relais entre les opérations d’achat et de revente. Il s’agit d’une enveloppe fiscale procurant des avantages fiscaux sur le long terme qui vous sont octroyés mais qui limite vos possibilités d’investissement. Ce compte espèce n’est pas rémunéré donc il ne semble pas intéressant d’y laisser des capitaux. En revanche, il est important de noter qu’il est possible d’effectuer autant d’arbitrages que souhaité sur un PEA. En dehors du coup que cela représente à chaque arbitrage qui sera la seule limite à ces mouvements.
Effectivement, ses arbitrages peuvent être un moyen de sécuriser vos gains. Par exemple, après une bonne performance réalisée sur une action, le potentiel de gain restant ne vous semble plus assez intéressant, voir même vous avez peur que la valorisation reparte à la baisse alors vous pouvez donc faire le choix d’arbitrer vos parts vers le compte espèce pour prendre du recul sur cette action. Tout cela sans aucune incidence fiscale puisque vous restez dans le cadre du PEA et que la fiscalité en cas de sortie dépendra de l’antériorité de votre PEA seulement et non pas de la durée dont vous aurez conservé les titres à proprement parlé.
En poussant le système, dans une période de baisse des marchés actions sur du moyen terme, quand la plupart des signaux sont orientés à la baisse il vous est possible d’arbitrer la totalité de vos capitaux vers le compte espèce pour attendre quelques jours, semaines ou moins que les premiers signes de reprise ne se présentent pour vous laisser convaincre de re-rentrer sur les marchés financiers
Conclusion
Ainsi, vous retrouvez là quelques conseils et astuces pour minorer l’exposition au risque ou encore mettre vos gains à l’abri. Cependant, nous tenons à insister sur le fait que ce ne sont seulement des recommandations et qu’elles ne valent pas l’aide et les conseils d’un expert, spécialisé dont le métier est l’allocation d’actifs et la gestion de votre portefeuille.
Investir en bourse veut dire savoir prendre un risque. Bien entendu, ce risque doit être proportionnel au gain espéré. Les marchés financiers comportent de nombreuses subtilités, analysées chaque jour par des centaines de professionnels. N’hésitez donc pas à vous faire accompagner par votre conseiller indépendant en gestion de patrimoine, qui vous apportera les clés nécessaires et les connaissances pour un placement efficace même sur vos placements bancaires.
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