Mis à jour le 16/08/2024

6 conseils pour obtenir un prêt après 50 ans

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Écrit par Stéphane van Huffel, Directeur général, conseiller en gestion de patrimoine
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De plus en plus de Français réalisent un investissement immobilier après 50 ans. Engagé aussi bien par des primo accédants que par des personnes qui ont déjà acheté dans l'immobilier, le parcours n’est parfois pas si simple pour qui veux se lancer passé 50 ans.

En effet, l’approche de la retraite et la chute de revenus l’accompagnant, les coûts d’assurance qui peuvent faire gonfler le coût total du prêt, etc... sont autant d’éléments susceptibles de freiner le futur emprunteur. 

Voici donc 6 conseils pour que votre projet se déroule au mieux !

Écrit par Stéphane van Huffel, Directeur général, conseiller en gestion de patrimoine

Article rédigé par un professionnel expérimenté. Nous apportons une attention toute particulière à la qualité, l’exactitude et l’objectivité des informations communiquées.

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1. Vérifier votre « reste à vivre » à la retraite

L’un des premiers critères d’obtention d’un prêt est l’endettement. Les banques prêtent en général sur une base maximum de 33% des revenus. Mais depuis quelques années maintenant, elles tiennent également compte du restant à vivre. Pour ne pas avoir de mauvaises surprises, avant de vous présenter face à un courtier ou votre banquier, la première chose à faire est de vérifier votre endettement.

Or il ne suffit pas d'analyser votre endettement à l’instant présent, mais de prendre aussi en compte vos revenus une fois que vous basculerez en retraite. En effet, la forte chute de vos revenus à la retraite peut mettre en danger votre situation financière. Pour cela, vous pouvez contacter vos caisses de retraite pour qu’ils réalisent une estimation de vos futures pensions retraite.

Vous pouvez également profiter d’une prime de départ à la retraite pour solder une partie de votre prêt et, de fait, diminuer la charge d’emprunt.

2. Utiliser les prêts « adaptatifs »

La plupart des achats de résidences principales se réalisent par un prêt classique amortissable où la mensualité reste la même pendant toute la durée du prêt. Mais passés 50 ans, ce n’est peut être pas la solution la plus optimisée. Il existe en effet des prêts qui peuvent se caler sur le niveau de vos revenus.

Vous pouvez par exemple demander à avoir une mensualité plus importante tant que vous êtes toujours en activité avec des revenus conséquents. Une fois que vous basculez à la retraite, votre mensualité peut diminuer pour s’adapter à votre niveau de revenu. Cette solution peut vous permettre de conserver votre train de vie.

3. Comparer les assurances de prêt

Malgré la croyance générale, la principale différence de frais sur un prêt provient de la cotisation d’assurance. Le coût peut varier du simple à quatre fois le tarif pour des garanties équivalentes. Plus vous prenez en âge, plus les écarts de cotisations peuvent être importants. Et même si les contrats groupes des établissements bancaires sont souvent moins regardants sur l’état de santé, leur coût peut être parfois prohibitif.

Il ne faut pas hésiter à consulter différents assureurs pour trouver le contrat le plus adapté à votre situation, que ce soit en termes de prestations ou de tarifs. Il faut noter que certains contrats peuvent notamment vous couvrir jusqu’à vos 85 ans.

Ne ratez rien de nos conseils !

4. Favoriser votre dossier avec une épargne de précaution

Même si un apport n’est pas forcément nécessaire pour obtenir un prêt, le fait d’avoir de l’épargne en facilite l’obtention. Cet apport peut aussi vous permettre de bénéficier d’un taux plus avantageux.

Mais n’oubliez pas une chose : si vous souhaitez devenir propriétaire pour la première fois, il faut absolument garder un minimum de trésorerie. En effet, une surprise peut toujours arriver. Une chaudière à changer, des travaux de plomberie... Tels sont les aléas du propriétaire. Il faut trouver le juste équilibre entre apport personnel et épargne de précaution.

5. Proposer des garanties supplémentaires

Si vous avez déjà eu la possibilité de vous constituer un patrimoine financier ou immobilier, celui-ci pourra servir d’appui ou de garantie à votre projet. Cet aspect n’est pas négligeable.

En effet, vous pouvez proposer à votre banquier de prendre par exemple un placement en garantie par nantissement pour éviter de vous assurer sur l’intégralité du capital si votre assurance est excessive. Cela peut aussi rassurer l’organisme prêteur si votre endettement est trop élevé au moment du passage à la retraite.

6. Faire appel à un courtier

Au vu du grand nombre de contrat d’assurances sur le marché et de la grande diversité des tarifs proposés, utiliser les services d’un courtier pour ce type de prêt présente de nombreux avantages. Le coût peut rebuter certaine personne, mais le gain final amorti largement cette prestation.

En effet, un courtier aura une offre très large de délégation d’assurance et pourra vous conseiller la plus adaptée à votre situation.

D’autre part il se chargera de l’ensemble des démarches bancaires, vous permettant d’obtenir les meilleures conditions bancaires ou de vous orienter vers l’établissement qui acceptera votre dossier. Le fait de ne pas avoir à présenter votre dossier dans l’ensemble des établissements bancaires et de surtout de devoir les relancer, vous fera gagner un temps précieux.

En résumé...

Nous avons pu voir ici que l’obtention d’un prêt après 50 ans n’est pas une chose aisée. Les problématiques d’âge et de revenus peuvent rapidement complexifier votre dossier. Malgré quelques pistes de réflexion, l’appui d’un professionnel peut faciliter la réalisation de votre projet et réduire fortement le coût de l’opération. Mais le plus important ici, est de bien prendre conscience que vous pouvez toujours réaliser des projets même après 50 ans.

Crayon auteurÀ propos de l'auteur
Stéphane van Huffel, Directeur général, conseiller en gestion de patrimoine

Stéphane van Huffel débute sa carrière au sein de la branche d’investissement immobilier d'un grand promoteur français dans les fonctions opérationnelles et commerciales. Il évolue ensuite, toujours au sein du même groupe, vers un poste d'encadrement puis de directeur régional où il est chargé d'animer et d'encadrer cinq cabinets en France.

Son expérience confirmée de la fiscalité et de l'immobilier l'amène à créer son propre cabinet : Wast & Van en 2005 puis fonde netinvestissement avec son associé Karl Toussaint du Wast. Il est également co-fondateur du tour de France de l’immobilier et du baromètre des placements. Stéphane intervient régulièrement en tant qu’expert auprès de nombreux média français.

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"Très bien"
Le 2023-10-02 14:37:21 par Jean-michel L.
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