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Investir en assurance-vie : 5 astuces méconnues et efficaces

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L’article « Investir en assurance-vie : 5 astuces méconnues et efficaces » a été rédigé par un professionnel expérimenté en gestion de patrimoine. Netinvestissement apporte une attention toute particulière à la qualité, l’exactitude et l’objectivité des informations communiquées.

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Ecrit par : Stéphane van Huffel

Conseiller en gestion de patrimoine

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Il est difficile aujourd’hui de créer un guide financier à destination des particuliers sur le thème de l’assurance-vie tant le sujet a été traité et retraité ces dernières années. En effet, l’assurance-vie est et reste le placement privilégié des français avec un encours investi évalué à 1300 milliards d’euros.

Comment alors aborder de façon optimisée ce placement et quelles sont les astuces méconnues mais efficace à dénicher pour améliorer son investissement. Ce guide a pour but de vous rappeler des astuces plus mal connues que méconnues mais qui vous permettront d’utiliser votre contrat d’assurance-vie de la meilleure manière possible.

Si vous désirez plus d’informations sur l'investissement en assurance-vie, vous pouvez contacter un conseiller Netinvestissement en cliquant ici.

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En-tête cas client

Mathilde F., a reçu une donation et cherchait à investir une partie de cet argent.

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Le conseil de l'expert

Autre critère fondamental à prendre en compte lorsque vous souhaitez évaluer ou déterminer un bon rendement locatif, c’est le potentiel de revalorisation du prix du bien dans le temps. En d’autres termes, est-ce que je suis déjà au plafond du marché ou celui-ci en a-t-il encore « sous le pied » ?

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1. N’ayez pas peur de la liquidité

En tout premier lieu, il est primordial de se souvenir qu’un contrat d’assurance-vie est avant tout une enveloppe d’optimisation fiscale. Cela veut dire que votre contrat n’est ABSOLUMENT pas figé et que votre argent n’est donc en AUCUN CAS bloqué.

Il faut donc se sortir de la tête l’idée d’une durée minimum d’engagement et se méfier des professionnels qui vous diraient le contraire. Ce sont les éléments en fin de compte les plus mal connus sur le contrat d’assurance-vie, et dont beaucoup de conseillers se servent pour décourager les investisseurs de choisir ce type de support.

En effet, un rachat sur votre contrat d’assurance-vie ne peut avoir en fait que deux contraintes :

  • Subir la fiscalité : impôt sur le revenu et prélèvements sociaux. Pour rappel, le prélèvement forfaitaire (IR) est de 30% de 0 à 4 ans + 15,5% de prélèvements sociaux, puis de 15% de 4 à 8 + 15,5% de prélèvements sociaux et enfin de 7,5% après 8 ans + 15,5% de prélèvements sociaux avec la possibilité de profiter d’abattements qui permettent souvent d’être peu ou pas imposé sur le revenu après 8 ans (mais il reste toujours les 15,5% de prélèvements sociaux soyez rassurés).
  • Subir des frais de rachat prévus dés la souscription par les conditions générales ou particulières de votre contrat.

Cela veut dire donc qu’en cas de besoin d’argent, à n’importe quel moment de la durée de vie de votre contrat l’impact fiscal ne se fait que sur les plus-values et donc les gains que vous avez engrangés. Si votre contrat vous a offert 3% par exemple, même en subissant 45,5% de fiscalité (entre 0 et 4 ans) vous seriez gagnant en comparaison d’un livret A.

Quant aux frais, la concurrence sur ce type de produits aujourd’hui vous permet, si vous êtes vigilant, d’éviter un contrat qui vous pénaliserait en cas de sortie anticipée (sauf cas particulier où vous profiteriez d’une contrepartie).

Ne vous laissez donc plus impressionner par le côté « immobilisant » de l’assurance-vie. La liquidité du contrat est parfaite et totale avec un versement des sommes rachetées sur votre compte courant entre 8 et 15 jours maximum.

2. Les avances

La grande majorité des contrats d’assurance-vie (en tous cas les bons) proposent dans leurs conditions générales l’option des « avances ». C’est une option mal connue là aussi et surtout mal perçue par les souscripteurs.

En effet, cette option est souvent considérée comme un recours de dernière chance en cas de besoin de rachat sur son contrat (dépense urgente etc.). Mais cela peut être une grosse erreur car cette possibilité d’obtenir une avance sur son propre contrat peut être très intéressante.

Pour faire simple, vous placez 20 000 € sur une contrat d’assurance-vie avec un profil équilibré qui génère en moyenne 4% de rendement sur le contrat. Vous avez besoin de 5 000 € mais votre contrat n’a que 3 ans et cela vous ennuis de subir la fiscalité. Un calcul est alors à faire : l’assureur va baser le « coût » de l’avance comme un prêt que vous vous feriez à vous-même, ce qui implique un calcul de taux sur les mêmes bases que tous les taux financiers actuels. Cela veut dire qu’en moyenne vous pouvez obtenir actuellement des taux annualisé s sur avance inférieurs à 3%. Le calcul est donc facile à intégrer : non seulement vous ne subirez pas de fiscalité sur un rachat, mais le coût de l’avance sera inférieur au rendement du contrat puisque le petit plus, c’est que le contrat continuera de se valoriser sur la base de 20 000 €.

Attention, l’avance a une durée dans le temps ce qui vous impose de reverser la somme à terme (souvent 3 ans maximum).

3. Les nouveaux fonds en euro

L’un des sujets importants de réflexion lorsque l’on aborde l’assurance-vie est le fameux fonds en euro qui représente 85 à 90% de la collecte française en assurance-vie. Ce succès est donc dû à la garantie du capital que propose contractuellement l’assureur qui gère le contrat mais également pendant longtemps au rendement assez attractif offert. Mais puisque ce rendement depuis 5 ans ne fait que s’écrouler, que faire pour maintenir le meilleur couple rendement-risque ?

Internet pour cela a offert de nouvelles opportunités en mettant en lumière l’existence de nouveaux fonds en euro, dont les mécanismes différent des fonds en euro classiques mais qui leur permettent, tout en maintenant la garantie en capital, d’afficher des performances 50% supérieures au marché.

Il n’y a donc pas vraiment d’astuce mais soyez curieux et exigeant lorsque vous vous intéressez à l’assurance-vie. Ne vous contentez pas du discours habituel de vos référents (banquier, assureur local) et n’hésitez pas à chercher de nouvelles pistes. Vous serez surpris de voir que certains opérateurs, grands groupes ou filiales de grands groupes, ont créé de nouveaux supports à sous-jacents immobiliers pour les uns, ou à gestion dynamique pour les autres, qui peuvent offrir jusqu’à 4% de rendement.

4. Les fonds dits « structurés »

Une astuce méconnue et pourtant vraiment dans l’air du temps est la possibilité d’intégrer dans son contrat d’assurance-vie multi-supports des fonds dits « structurés » comme n’importe qu’elle Unité de Compte.

En effet, au-delà de la possibilité de profiter de nouveaux fonds en euros pour optimiser son rendement, vous avez accès grâce à l’assurance-vie à une palette large et diversifiée de fonds investis en actions, obligations, monétaire ou matières premières par exemple. Ces fonds sont appelés des Unités de Compte (UC). Leur capital initial n’est pas garanti mais leur performance dans le temps est souvent bien plus élevée que celles des fonds en euro.

Puisque beaucoup d’investisseur sont frileux à l’idée d’entrer « en bourse » donc d’investir sur des Unités de Compte, utiliser des fonds « structurés » peuvent être une étape intermédiaire intéressante. Cela demande simplement de se pencher sérieusement sur le produit pour bien comprendre le mécanisme, son rendement, la liquidité et son risque maximum. Cette méthodologie, si elle est respectée et que vous sélectionnez un opérateur sérieux et reconnu, ne peut que vous permettre d’obtenir des rendements attractifs.

Par exemple, vous pouvez actuellement investir dans un produit de ce type qui est construit sur l’idée de suivre la performance de l’indice Euro Stoxx 50 (qui est le CAC 40 au niveau européen soit les 50 plus grosses valeurs capitalistiques de la zone euro). Si à date anniversaire de votre investissement l’indice n’a pas baissé ou a augmenté vous touchez un rendement de 6,50% et récupérez votre capital pour le réinvestir. Si l’indice n’a pas perdu plus de 30%, vous touchez un rendement de 6,50% mais votre capital reste investi. Au-delà de 30% de baisse, vous ne touchez aucune rémunération mais votre capital est garanti jusqu’à une perte de 50%. Autant dire, une statistique quasi nulle, avec si cela arrivait un scenario financier international si compliqué que même les fonds en euro seraient en danger (capacité de liquidité).

Il va de soit qu’il ne faut jamais concentrer plus de 20% de son investissement sur ce type de produit mais à risque factuel équivalent, la « prime de risque » est 3 fois supérieure à la rémunération du fonds en euro. Cela vaut vraiment la peine de s’y pencher mais si vous avez une perspective d’investissement plutôt à long terme (8-10 ans).

5. N’oubliez pas les SCPI

Dernière astuce mal connue du contrat d’assurance-vie, vous pouvez sur certains contrats intégrer des parts de SCPI de rendement comme Unité de Compte.

La SCPI ou Société Civile de Placement Immobilier acquiert et gère un parc immobilier professionnel fait de bureaux, de commerce, de centres commerciaux et de murs de supermarchés.

Ce marché est très porteur actuellement avec des rendements moyens de 5%, hors revalorisation de la valeur de la part (il s’agit de rendement locatif pour caricaturer). Le défaut de la SCPI réside dans le fait que ce rendement très attractif est imposable comme du revenu foncier et donc subit une forte fiscalité.

En intégrant les parts de SCPI comme Unité de Compte dans un contrat d’assurance-vie vous bénéficiez donc de la possibilité de « laisser » vos gains à l’intérieur de l’enveloppe fiscale assurance-vie et ne subissez donc qu’un éventuelle fiscalité financière en cas de rachat sur le contrat (vu ci-dessus). De plus, c’est l’assureur qui se porte acquéreur des parts et donc vous assure la liquidité quotidienne du support.

En ces temps troublés sur les marchés et face là encore au rendement de moins en moins attrayant des fonds en euro, la possibilité d’obtenir un rendement facial de 5% est inespéré avec une sécurisation du sous-jacent (immobilier professionnel) importante. Attention, il y a souvent de lourds frais à la souscription et parfois des pénalités en cas de rachat anticipés car l’assureur les porte au départ pour vous. Comptez donc plutôt un rendement après frais moyen de 4 à 4,15%, ce qui reste très intéressant pour autant. A envisager là encore si vous avez une perspective d’investissement plutôt à long terme (8-10 ans).

En résumé...

Si l’assurance-vie est très utilisée pour son cadre fiscal et ses options juridiques et assurantielles, il reste encore quelques astuces dans la gestion qui peuvent améliorer le résultat final de votre choix d’investissement.

Trop souvent considéré comme un placement simple et « pépère » du fait de la concentration des avoirs sur les fonds en euro, l’assurance-vie n’a pas encore complètement réussi à s’imposer sur ce qui fait sa vraie force : son adaptabilité et son ouverture en matière de gestion financière. Certains contrats en effet, au-delà des options de gestion classiques, offrent plusieurs fonds en euro, plusieurs SCPI et plusieurs milliers d’Unités de Compte. De quoi avoir une approche diversifiée et évolutive dans le temps, seuls vecteurs de performance à long terme.

Il est évident que dans cette « jungle » de contrats et de sous-jacents à intégrer ensuite, le particulier peut se sentir un peu perdu. Alors n’hésitez pas à faire appel à un conseiller indépendant, sortant de préférence des réseaux classiques pour vous assurer une approche innovante et un grand choix d’opportunités.

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A propos de l'auteur Stéphane van Huffel, Conseiller en gestion de patrimoine | 1657 articles en ligne

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Stéphane van Huffel débute sa carrière au sein de la branche d’investissement immobilier d'un grand promoteur français dans les fonctions opérationnelles et commerciales. Il évolue ensuite, toujours au sein du même groupe, vers un poste d'encadrement puis de directeur régional où il est chargé d'animer et d'encadrer cinq cabinets en France.

Son expérience confirmée de la fiscalité et de l'immobilier l'amène à créer son propre cabinet : Wast & Van en 2005 puis fonde netinvestissement avec son associé Karl Toussaint du Wast. Il est également co-fondateur du tour de France de l’immobilier et du baromètre des placements. Stéphane intervient régulièrement en tant qu’expert auprès de nombreux média français.

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