Avant de se pencher sur les différents fonds existants et de sélectionner ceux qui semblent le plus vous convenir, il est nécessaire de déterminer votre profil en matière d’investissement. Plus précisément, il s’agit ici d’identifier votre appétence pour le risque, c'est-à-dire le risque que vous êtes prêt à accepter, ainsi que la durée et le but de votre investissement.
En effet, chaque fonds d’investissement va répondre à des besoins spécifiques, par exemple si votre objectif est de vous constituer un capital sur le long terme, vous opterez davantage pour une gestion par capitalisation et inversement si vous souhaiter vous constituer un complément de revenu, il faudra vous orienter plutôt vers un fonds de distribution.
1. S’intéresser à la notice AMF du fonds
Toute société de gestion souhaitant obtenir une autorisation de commercialisation d’un fonds d’investissement en France doit préalablement déposer une notice auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Cette notice devra notamment contenir les principales caractéristiques du fonds, comme par exemple :
- L’objectif du fonds ;
- La stratégie d’investissement ;
- Le risque ;
- La durée de placement recommandée, etc..
Toutes ces données vous permettront de terminer avec précisions quelles sont les attentes du fonds et les investisseurs visés. Par exemple, certains fonds recherchant une performance sur le long terme s’adresseront uniquement aux investisseurs souhaitant investir sur une période supérieure à 5 ans.
Appelé également prospectus, ce document se retrouve facilement sur le site de la société de gestion. Souvent complexe, sa prise de connaissance n’en demeure pas moins primordiale dans la mesure où cela vous permettra de connaître avec précision le fonds dans lequel vous envisagez d’investir et de savoir s’il saura vous convenir.
A savoir : au sein de ce prospectus, il sera important de prêter la plus grande attention à l’univers d’investissement, c'est-à-dire aux zones géographiques, aux pays, aux secteurs d’investissement et aux valeurs sur lesquels le fonds a fait le choix de concentrer son investissement. Il sera un très bon indicateur du profil de risque du fonds.
Par exemple, un fonds ayant fait le choix de privilégier l’investissement dans des obligations ou encore des valeurs dites défensives (c'est-à-dire détachées des aléas de l’économie) sera généralement moins risqué et saura convenir aux investisseurs ayant une appétence pour le risque moins prononcée.
A l’inverse, un fonds investi principalement dans des secteurs cycliques à fort potentiel de rendement connaîtra un risque de pertes potentielles plus élevé mais en contre partie ce dernier affichera une performance souvent plus significative qu’un fonds obligataire classique.
A savoir : en matière d’investissement, il ne s’agit pas de concentrer uniquement son investissement sur un seul fonds, en effet un bon portefeuille est avant tout un portefeuille diversifié. Seule le recours à une diversification vous permettra d’optimiser votre patrimoine de manière effective et judicieuse tout en gardant une maîtrise du risque.
Par exemple, il est tout à fait possible de procéder à un investissement dans un fonds ayant un très fort rendement associé à un risque de pertes potentielles relativement élevé à condition de compenser ce risque par un investissement dans un fonds plus prudent, de style obligataire.
A côté de l’univers d’investissement, le style de gestion est également une donnée incontournable dans le choix de son fonds d’investissement. Active ou passive, elle aura une incidence capitale sur le rendement et le profil de risque du fonds.
Par exemple, parmi les grands styles de gestion, le style growth consistant à repérer les sociétés qui semblent en mesure de profiter au mieux de la conjoncture économique des prochaines années va permettre de profiter pleinement des phases d’euphorie du marché. A l’inverse, le style value consistant à repérer les valeurs sous évaluées va davantage être axé sur la valeur intrinsèque d’une valeur et par conséquent privilégie une performance croissante sur le long terme.
2. Prendre connaissance des performances passées
Même si les performances passées ne peuvent préjuger des performances futures elles en sont un bon souvent un bon indicateur. Ainsi pour savoir si un fonds est performant ou encore s’il connaît actuellement une phase qui lui est profitable s’intéresser aux performances passées est primordiale.
Si la performance des fonds est pour l’essentiel due aux choix que ces derniers opèrent en matière d’univers d’investissement et de style de gestion, ces derniers restent néanmoins soumis aux aléas du marché et peuvent part conséquent connaître des périodes plus ou moins fructueuses en termes de performances
A savoir : même si un fonds connaît une période « creuse », cela ne va pas dire pour autant qu’il ne peut pas être un bon investissement. En effet, il convient de s’intéresser aux performances sur le long terme (souvent plus de 5 ans) dans la mesure où seul le temps permettra de lisser les possibles périodes de baisse.
3. Ne pas oublier les frais de gestion
La performance d’un fonds étant toujours donnée nette de frais de gestion, ces frais doivent être regardés avec la plus grande attention. En effet, les frais d’entrée et de sortie peuvent dans certains cas venir affecter de manière considérable la performance attendu du fonds.
Ainsi, veillez à ce que ces frais soient raisonnables compte tenu de votre horizon d’investissement (2. 3. 5 ou 10 ans par exemple) et des perspectives de gains du fonds sélectionné.
4. Se référer aux notations
Les notations sont également un très bon moyen de savoir s’il est bon d’investir à l’heure actuelle dans tel ou tel fonds, il en existe notamment deux catégories :
► La notation qualitative
A côte de l’analyse quantitative, l’analyse qualitative permettra aux investisseurs de connaître avec plus de précisions les faiblesses et les atouts de chaque fonds. Cela donnera également une idée précise de la stratégie utilisée par le fonds.
► La notation quantitative
Cette notation va notamment permettre d’identifier au sein d’une catégorie, les meilleurs fonds, c'est-à-dire ce qui affichent des performances croissantes au sein des dernières années.
Attention : la classification des fonds étant réalisée par référence à leurs performances passées, il est primordial de s’intéresser également au profil pour le futur du fonds, cela va notamment se faire par une notation qualitative.
Conclusion
Disposant de nombreux avantages (gestion assurée par des professionnels, meilleure répartition des risques, fiscalité optimisée et souplesse de fonctionnement), les fonds communs de placement et les SICAV sont des solutions simples pour investir sur les marchés financiers tout en bénéficiant de l’expérience de professionnels. Cependant, comme vous pouvez le voir les critères de sélection à prendre en compte peuvent être parfois complexe, ainsi il est conseillé de faire appel à des professionnels indépendants qui seront en mesure de construire avec vous un portefeuille qui saura répondre à vos attentes et à votre profil.
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