Mis à jour le 14/08/2024

Quels sont les différents types d'épargne ?

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Écrit par Pierre-Laurent Sartres, Conseiller en gestion de patrimoine, rédacteur chez Netinvestissement
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Le contexte macroéconomique de notre pays jusqu’au milieu des années 90 faisait que la majorité des citoyens vivaient relativement confortablement.

Depuis, le niveau de vie est en baisse, notamment pour les classes moyennes. Il en découle un besoin de penser à plus long terme : retraite, carrière professionnelle, études supérieures des enfants, etc. Alors allons-y ! Entre définir l'épargne en elle-même et l'approche des différents types d'épargne, voyons comment épargner avec efficacité. 

Vous êtes prêt ? Suivez le guide ! 

Si vous désirez plus d’informations sur le Plan Epargne Retraite, vous pouvez contacter un conseiller netinvestissement en cliquant ici.

Écrit par Pierre-Laurent Sartres, Conseiller en gestion de patrimoine, rédacteur chez Netinvestissement

Article rédigé par un professionnel expérimenté. Nous apportons une attention toute particulière à la qualité, l’exactitude et l’objectivité des informations communiquées.

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1. Finalement, c'est quoi l’épargne ?

Dans le dictionnaire est écrit : « le fait de dépenser moins que ce que l’on gagne. » C’est également « l’ensemble des sommes mises en réserve ou employées à créer du capital. »

D’autre part, si vous regardez les synonymes, vous retrouvez cette double approche : d’un côté, l’épargne est un bas de laine, une réserve, des économies. De l’autre, une capitalisation, un magot ou une tirelire.

Il est intéressant que vous connaissiez les deux significations dans la mentalité française. Si vous cantonnez votre épargne au simple fait de mettre de côté, vous oubliez toute la notion de rentabilité !

Alors que dans une approche plus globale de l’épargne, l’idée est de capitaliser et de générer des plus-values pour constituer une tirelire utile dans un objectif donné.

En fait, c’est l’intentionnalité qui change la donne. Lorsque vous savez pourquoi vous placez votre argent, vous lui donnez du sens. Afin d’atteindre votre but, vous saurez à quel rendement vous devez placer vos deniers. Par exemple, je décide d’épargner pour les études supérieures de mon enfant 100€/mois dès sa naissance afin de détenir 30 000€. Il faudra 3,5% d’intérêts pour satisfaire mes ambitions.

En moyenne, les Français épargnent 15% de leur salaire. Il y a évidemment de fortes disparités. Toutefois, nous sommes réputés - "Nous" = les Français - pour être les « champions de l’épargne » ! La limite est que nous ne sommes pas les champions de l’investissement, et c’est là où le bât blesse.

En effet, la plupart du temps, cet excédent est placé sur des livrets bancaires type Livrets A, LDD, etc. Nous verrons que cela a une utilité bien évidemment cependant, il faut dépasser ce cadre pour faire travailler vote argent. En même temps c’est normal : vous travaillez pour, il faut bien qu’il y ait un retour de sa part !

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2. Epargne de précaution : mettre de côté

Quelques chiffres macroéconomiques

Début septembre 2021, ce sont quelques 970 milliards d’euros détenus en liquidités ! Environ la moitié sur le Livret A et le LDD (selon la Banque de France et la Caisse des Dépôts et Consignation).

En parallèle, il existe environ 9,5 millions de foyers français. Cela veut dire que 100 000€ en moyenne sont détenus sur des comptes courants et livrets.

Ce chiffre important résulte des effets du COVID bien évidemment. Pendant cette période, 157 milliards ont été placés en attente de « jours meilleurs ». Forcément, cette épargne fut contrainte par le manque de loisirs mais le phénomène a été augmenté par le sentiment de peur face à l’avenir. Ce dernier point a toujours été présent, il est simplement plus fort dans un contexte anxiogène.

En 2023, la vie ayant repris son cours, les flux d'épargne restent dynamiques : à 315 milliards d'euros, ils demeurent supérieurs à leur moyenne de long terme (235 Mds d'euros sur 2012-2023). 

Comment faire et qui est concerné ?

Se constituer une réserve en cas de coup dur est la première étape dans la vie de l’épargnant. Donc tout le monde doit passer par là.

En somme, il s’agit d’obtenir un matelas financier qui vous permettra de faire face aux aléas… 

Le mieux est de mettre en place des virements permanents sur vos livrets afin de vous obliger à capitaliser. Idéalement, ce virement se fait avant les dépenses. C’est rarement le cas, mais il s’agit de prioriser son propre confort financier aux dépenses secondaires. Bien sûr, si vous pouvez faire les deux, c’est parfait !

Il est difficile de quantifier la somme nécessaire. Elle fluctue en fonction de différents paramètres :

  • Le niveau de vos revenus

Forcément, si vous avez de la marge mensuellement, vous pourrez constituer cette épargne plus rapidement. Dans le cas contraire, soyez un peu égoïste. Il vaut mieux mettre 50€ d’épargne mensuelle plutôt que de devoir recourir à un crédit revolving pour changer son lave-vaisselle !

  • Votre statut 

Un chef d’entreprise aura le plus souvent besoin de plus de liquidités qu’un fonctionnaire eu égard à des fluctuations de salaire et moins de visibilité sur le court terme.

  • Votre foyer 

Être célibataire sans enfant n’est pas la même chose qu'être parent d’une famille nombreuse. Le sentiment de sécurité financière n’est pas comparable.

Globalement, vous pouvez estimer le montant à capitaliser aux environ de 3 à 6 mois de salaire, pas plus.

Le mieux est de mettre en place des virements permanents sur vos livrets. Cela pousse à capitaliser.

Quels produits et quelles sont leurs caractéristiques ?

Les comptes courants

Nous n’allons pas nous étaler dessus, je vous rassure. Rémunérés à 0%, ce sont simplement des flux qui doivent être conservés et non des stocks. Je m’explique : dès que vous avez quelques dizaines d’euros qui « dépassent », virez-les sur vos livrets. Mais quels sont-ils ?

Les livrets

Livrets A, Livrets de Développement Durable (LDD), Livret d’Epargne Populaire (LEP), Livrets B (un nom différent selon la banque) sont autant de produits à utiliser pour limiter la casse de l’inflation, sans pour autant la compenser intégralement.

Leur principal avantage est la disponibilité à la seconde des sommes détenues. Cela veut dire que vous pouvez piocher à l’intérieur dès qu’un besoin se fait ressentir. Vous pouvez faire un virement vers votre compte courant également.

Le livret A et le LDD sont les plus usités. Nous l’avons vu, presque 500 milliards détenus par les ménages français. Ils sont rémunérés à 0,5%/an. Vous pouvez détenir un seul livret A et non plusieurs. Il est plafonné à 29 500€. Le LDD, lui, a un plafond de 12 000€ cumulable avec le livret A.

Le LEP est le plus intéressant dans ses rendements car il sert du 1%. Mais il est soumis à des conditions de ressources.

Ces 3 types de livrets ne subissent pas les impôts ni les prélèvements sociaux.

Enfin, les livrets B sont des produits avec différentes appellations selon les banques. Leur rémunération est fixée librement par les établissements. Ils sont rarement supérieurs aux livrets cités précédemment. Ceci d’autant plus qu’ils sont, eux, fiscalisés à l’impôt sur les revenus et les prélèvements sociaux.

Comment verser ?

Pour grapiller quelques centimes, soyez malins. Les intérêts sont calculés à la quinzaine : du 1er au 15 et du 16 à la fin de mois. Il vaut mieux attendre le 16 pour un prélèvement plutôt que le 14 pour « gagner » 15 jours de gains. A contrario, un versement réalisé entre le 1 et le 15 aura une date de valeur le 16 alors que si vous attendez, vous perdez 15 jours d’intérêts.

3. Epargne à vocation immobilière

Ici, vous trouverez deux enveloppes plutôt anciennes et souvent connues. Le troisième outil se démocratise depuis quelques années et doit être porté à votre attention.

Le Plan Epargne Logement (PEL)

Né en 1985, ce produit est souvent proposé par les banques. Sous couvert d’un rendement garanti supérieur aux livrets, certes, mais l’on parle de simplement 1%/an depuis août 2016. A peine de quoi suivre l’inflation.

De plus, le PEL est « raide ». Vous avez une obligation de versement (45€/mois par exemple) et si vous souhaitez récupérer une partie des sommes détenues, le château de carte s’écroule c’est-à-dire que le plan se ferme.

Enfin, certains commerciaux bancaires mettent l’accent sur le taux « préférentiel » obtenu avec une prime pour votre prochain crédit immobilier. Malheureusement, ces taux sont largement supérieurs à ceux du marché, même sur 25 ans.

En bref, le PEL est un produit peu rémunérateur, contraignant en termes de versements et rachats et sans réel objectif immobilier (malgré son nom).

Quid des anciens contrats :

Il fut un temps (que les moins de 20 ans…) où le rendement du PEL tournait autour de 3% voire au-delà. C’était avant 2003. Ces anciens contrats peuvent être conservés. Le souci est souvent la banque qui voit d’un mauvais œil le fait de rémunérer à ce point ces contrats.

Le Compte Epargne Logement (CEL)

Nous constatons encore beaucoup de CEL ouverts lors de nos audits patrimoniaux. Le plus souvent, les sommes détenues sont modiques.

Ce produit vous propose un très alléchant rendement de 0,25%... soit moins que les livrets. En plus, c’est brut de fiscalité.

Inutile d’y passer trop longtemps : n’en ouvrez pas et clôturez celui que vous détenez. Ca a le mérite d’être clair !

Les SCPI

Vous l’avez compris, il est temps de dépasser ces enveloppes d’un ancien temps. Elles sont tournées vers un futur projet immobilier. Et pourquoi pas faire de l’immobilier votre support d’investissement à travers un placement financier ?

Je vous parle de Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) plus communément appelée « Pierre Papier ». Nouveau me direz-vous ? Pas vraiment car les SCPI existent depuis 1966 !

Cet outil possède plusieurs caractéristiques attrayantes :

  • Accessible dès 1 000€.
  • Mutualisation des loyers : en fait, vous détenez un parc immobilier composé d’une multitude de locataires.
  • Loyers stables : lié au point précédent !
  • Pas de charges ni de taxe foncière : votre loyer vous est servi net donc pas de gestion de votre part.
  • Placement non garanti s’il en est : toutefois le rendement moyen sur le marché est d’environ 4,5%/an. Certaines SCPI sont plus « safe » que d’autres lorsque comme nous vous pouvez avoir accès à l’ensemble des produits.

Le petit plus SCPI :

Certaines sociétés de gestion ont mis en place le principe des versements programmés. Comme sur votre assurance vie ou un simple livret, vous pouvez vous constituer un patrimoine immobilier au fil de l’eau : dès 50€/mois !

Cerise sur le gâteau : la possibilité de le faire en démembrement, pleine propriété sans ou avec réinvestissement des dividendes. La souplesse des versements et de stratégie se rajoutent aux autres avantages : pas négligeable.

4. Epargne à moyen terme ou de rendement

Une fois vos livrets alimentés, votre objectif sera d’enfiler la veste de l’investisseur. Certes, il faudra accepter une perte en capital possible. C’est pour cela que l’horizon de placement s’entend sur 5 à 8 ans minimum. Car en épargne financière, le temps écrase le risque.

Assurance-vie

Un produit qui ne se présente plus ou presque. En résumé :

  • Produit patrimonial : l'assurance-vie permet un abattement de 152 500€ par bénéficiaire lors du décès du souscripteur.
  • Flexibilité : que ce soit au niveau des versements ou des rachats, vous faites comme vous voulez !
  • Disponibilité : environ 3 semaines pour disposer des fonds.
  • Fiscalité : passé 8 ans de vie (quel que soit la date des versements suivants), vous pouvez bénéficier d’abattements vous permettant une exonération d’IR selon votre statut matrimonial (célibataire ou en couple).
  • Couple rendement/risque : certains contrats sur la place vous permettent d’investir de façon hyper diversifiée : fond euro garanti, immobilier (SCPI, SCI, OPCI, etc.), fonds d’investissements (OPCVM, SICAV, etc.), produits structurés, private equity, etc.

Bref, l'assurance-vie mérite largement sa place dans votre portefeuille. Et si vous n’êtes pas un expert de la gestion d’actifs, pas de soucis ! Notre équipe d’analystes est là pour vous aiguiller tout au long de la vie du contrat pour plus de sérénité comme un GPS dans votre voiture.

PEA

Orienté vers les marchés financiers, le Plan d’Epargne en Actions porte bien son nom. Pour ceux qui souhaitent dynamiser leurs positions, c’est une enveloppe attractive. Toutefois, gare au risque sur des actions piochées plus ou moins au hasard. Faites-vous accompagner par des spécialistes pour capter de la performance en toute tranquillité.

La durée de conservation doit vous guider. Nous l’avons vu, le temps écrase le risque et cela prend tout son sens sur le PEA. Ceci d’autant plus que la fiscalité est intéressante à partir de 5 ans car vous ne subirez que les prélèvements sociaux.

Enfin, il est possible de loger des titres non cotés. Il s’agit d’investir dans des entreprise type PME et ou de taille moyenne pour d’autant plus diversifier vos achats. Pensez aussi que c’est possible sur des sous-jacents comme l’immobilier ou comment allier stabilité de la pierre et rendement sans fiscalité !

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5. Epargne à long terme : objectif retraite

Objectif universel s’il en est, chacun est conscient qu’il faut destiner des moyens à la fin d’activité.

C’est pour cela qu’existe les plans d’Epargne Retraite (PER). Et il en existe différents types.

PER Individuel (PERIN)

C’est le compartiment individuel comme son nom l’indique. Cela veut dire que vous l’alimentez vous-même à votre convenance sans obligation. Les versements sont déductibles de vos revenus grâce à l’incitation fiscale de l’Etat.

C’est un placement tunnel ce qui veut dire qu’il faut le considérer comme immobilisé jusqu’à la retraite malgré des conditions de sortie (fin de droits au chômage, invalidité, etc.). Sachez que l’achat de votre résidence principale est devenu une condition supplémentaire : plutôt une bonne nouvelle !

Deux phases dans ce produit :

  • Phase d’épargne jusqu’au départ en retraite : selon votre profil de risque ou via une gestion à horizon, votre contrat est là pour vous rapporter. La simple carotte fiscale ne peut pas suffire.
  • Phase de retraite : vous avez le choix entre perception d’une rente, d’un capital ou le mix des deux en fonction de vos projets.

De nombreux contrats sont nés depuis l’instauration du PERIN. Nos chefs de projet sont là pour vous orienter.

PER Collectifs

Dans le cadre de votre entreprise, vous pouvez avoir accès à ces contrats. Anciennement appelés PEE et PERCO, ils sont regroupés et gardent les mêmes caractéristiques qu’auparavant. Renseignez-vous pour savoir si vous y avez droit et dans quelles conditions. Le plus souvent, les primes d’intéressement et de participation sont orientées vers cette poche pour éviter de passer par la case fiscalité sur les revenus.

En résumé...

Comme vu ensemble, il est intéressant de voir que l’épargne présente de nombreux aspects et critères. C’est passionnant tout autant que déroutant que de s’apercevoir à quel point les ressources sont importantes. Rien que sur les livrets, vous pouvez avoir des supports adaptés à votre situation et meilleurs que votre compte courant.

Ensuite, vous devez structurer votre épargne. Que ce soit à travers vos versements mensuels ou vos capitaux détenus, trouvez du sens pour chaque produit ! Les critères à prendre en compte sont le temps dont vous disposez, le rendement attendu, et surtout le niveau de sécurité qui vous incombe.

Ce travail est notre quotidien chez Netinvestissement. Nos chefs de projets patrimoniaux sont donc disponibles pour vous accompagner dans votre démarche et tout au long de votre investissement.

Crayon auteurÀ propos de l'auteur
Pierre-Laurent Sartres, Conseiller en gestion de patrimoine, rédacteur chez Netinvestissement

Après l’obtention d’une Licence et d’un diplôme d’Etat, Pierre-Laurent a obtenu l’ensemble des accréditations pour exercer le métier de conseiller en gestion de patrimoine en 2015 : MIOBSP, MIA et CIF. Il intègre alors un réseau national indépendant de conseil en investissement la même année.

D’origine aveyronnaise, Pierre-Laurent a vu dans ce métier une formidable opportunité professionnelle aux vues des enjeux de demain.

Pendant 4 ans, il a fait de la culture financière son cheval de bataille en proposant des conférences, des réunions ou animer des débats à travers son activité de conseil. Souhaitant évoluer dans une structure plus importante il décide de rejoindre netinvestissement mi-2019 fort de sa volonté farouche de proposer une offre produit globale, qualitative et disruptive.

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