Enfin en recul, l’immobilier parisien affiche désormais une baisse de 4,1% depuis le mois de juillet. Une nouvelle d’autant mieux accueillie que la première baisse enregistrée en septembre n’était que de 1,2%. Les prix parisiens sont dorénavant revenus à leurs niveaux moyens.
La baisse de l'immobilier Parisien
La baisse de l'immobilier, tant attendue par tous les potentiels investisseurs parisiens, est dorénavant confirmée. Selon le baromètre mensuel des prix de l’immobilier parisien et plus largement d'Ile de France, le prix de l’immobilier résidentiel chute pour revenir au seuil de Février 2011, en seulement trois mois.
Le mouvement n’a pas l’air de vouloir s’arrêter en si bon chemin car les estimations prévoient une baisse globale des prix Parisiens en 2011.
" Avec -1,2% en septembre, les prix parisiens ont baissé de -4,1% depuis le 1er juillet. À Paris, le prix moyen du m² repasse nettement sous la barre des 8.000€ à 7.857€ ".
La baisse en Ile de France
En Ile de France, les prix sont en baisse de 2,5% en Seine-Saint-Denis, 0,1% enregistrés en septembre dans le Val de Marne et 1,5% dans les Yvelines. Cependant, bien que les prix ne progressent plus depuis 6 mois dans la majorité des régions, une légère hausse de 0,5% a été notée dans les Hauts de Seine.
La baisse de l'immobilier, bien amorcée pour le moment, devrait se poursuivre au cours des prochains mois. Mais cette chute des prix, si avantageuse qu'elle soit, touche cependant essentiellement les biens de piètre qualité, laissant les prix des biens immobiliers de qualité ou d’exception stable ou en encore en progression.
Pour cause
La cause de la baisse de l'immobilier s’explique en partie par les nouvelles dispositions fiscales sur l‘investissement locatif et l’alourdissement de la taxation des plus values immobilières. En effet, le marché a du faire face à un afflux massif de petites surfaces mises en vente en urgence pour réaliser des plus values, avant que les nouvelles dispositions ne prennent effet.
La baisse du prix de l’immobilier peut également s’expliquer par la diminution du nombre d’acheteurs. La récente envolée des prix, le durcissement de la fiscalité, la hausse des taux ainsi que le resserrement des conditions d’accès au crédit ont remis en question beaucoup de projets d’acquisition.
Les taux des prêts, bien que compétitifs, ne contrebalancent pas les conditions d’emprunts en elles-mêmes qui sont de plus en plus exigeantes à satisfaire pour les particuliers car les banques sont beaucoup plus restrictives au vu du contexte actuel.
« De plus en plus sélectives, les banques exigent des dossiers d’excellente qualité et imposent des règles strictes aux emprunteurs ».
En conclusion
Cette baisse des prix, malgré des conditions plus arbitraires d’accès au crédit, est néanmoins considérée comme saine pour le marché de l’immobilier Parisien : « Les vendeurs peuvent encore réaliser de belles plus-values et les acheteurs commencent ça et là à trouver des produits abordables. Mais tout repose sur l’accès au crédit qui risque de devenir rapidement la clef du puzzle immobilier ».
"Très bon contact avec mon conseiller et des propositions de placements en phase avec ma stratégie d'investissement ainsi qu'au niveau de ma prise de risque acceptable. L'avenir me dira si les propositions étaient judicieuses"