En résumé :
Toujours à la une cette semaine, le Brexit demeure le principal sujet d’actualité économique du continent européen. En laissant au Royaume-Uni jusqu’au 12 avril pour se décider d’un « no deal » et accuser le coup, c’est un nouvel épisode d’attente qui commence et qui résume trois ans de négociation. Sans surprise, ces évènements entrainent de la volatilité sur les marchés financiers.
Les actions européennes, un pessimisme Paradoxal
Au-delà de leur ferme volonté de quitter l’Union Européenne, les parlementaires anglais ont prononcé à travers leurs votes un fort désir de report sur la date du 29 mars dans l’espoir d’envisager de nouveaux accords. Cette nouvelle, pleine d’incertitude, créée incontestablement une grande défiance pour les actions européennes. En effet, on constate depuis plusieurs semaines une décollecte de plusieurs dizaines de milliards de dollars à l’avantage des actions américaines.
Ainsi, cela fait quelques mois désormais que les épargnants étudient des solutions d’épargne plus défensives et surtout plus sécurisées. Et pourtant malgré toutes ces craintes le premier trimestre se termine sur de bons résultats et notamment, les marchés actions qui réalisent de belles performances.
Une nouvelle fois, on remarque qu’il parait judicieux de reprendre goût au risque et à l’action au lendemain de crises ou de violentes chutes d’indices.
L’inquiétude pèse pourtant sur les marchés
Cette année sur le marché Français 1.700 milliards d’euros sont placés sur des fonds en euros dont la plupart offre une rémunération inférieure au niveau d’inflation. En effet, une grande majorité des placements de ces fonds en euros se déverse sur les obligations d’Etat. Cette solution peut avoir de bonnes vertus lorsque les taux sont élevés mais dans la conjoncture actuelle, ce placement n’est pas favorable. Les marchés financiers sont donc les premiers martyrs de ce mouvement de panique financière.
Certes, il est effrayant pour un épargnant lambda de se confronter aux déclarations de Donald Trump et de Xi Jinping mais la croissance mondiale a continué et les entreprises n’évoquent pas de récession prochaine.
Conclusion
A l’instar des Français, les Européens ne sont pas prêts à investir leurs pécules sur les marchés financiers. Et pourtant, le premier trimestre montre que le marché des actions a révélé de bonnes surprises aux investisseurs ayant maintenus leurs positions fin 2018.
Nos convictions :
Bien qu’il soit plus que probable que la volatilité perdure pendant en 2019, le rebond du premier trimestre 2019 nous amène à nous interroger sur les couloirs de performances probables pour le reste de l’année à venir. Nous préconisons donc une désensibilisation aux fonds actions « purs » et orientons nos clients sur des fonds pouvant amortir une probable baisse en cas de retournement voir, des styles de gestion capable de générer de la performance dans ce type d’univers (absolute return).
"le service client est très agréable et montre une grande patience pour les novices; les frais d'entrée sont restreints, ce qui est très appréciables"