La capitale vit depuis 2015 une progression ininterrompue du prix au mètre carré de ses biens immobiliers dans l’ancien. En effet, Paris cumule au total une hausse de plus de 20% des prix de ventes dans ses différents quartiers. Au premier trimestre 2015, la moyenne des prix dans l’ensemble des arrondissement s’évaluait à 7 880€/mètre carré.
Aujourd’hui, avec une augmentation de presque 6,2% par an, les biens se vendent à 9 500€ le mètre carré en moyenne. D’après l’ensemble des notaires de la région Ile-De-France, cette évolution ne compte pas s’arrêter et les spécialistes de l’immobilier prévoit une augmentation de cette hausse atteignant les 7% en janvier 2019.
Comme évoqué dans notre dernier article, la Mairie de Paris souhaite mettre en place une nouvelle loi fiscale pour palier à l’augmentation des prix du foncier dans la capitale et permettre au ménage d’accéder à la propriété.
Une homogénéisation des quartiers de Paris
Le bilan est assez exceptionnel pour la moitié des arrondissements parisiens. A plus fortes raisons, la moitié des quartiers ont franchi le seuil des 10 000€ par mètre carré. A l’intérieur de cette liste quartiers, ont compte des nouveaux entrants comme le VIIIème, le IXème et le XVIème arrondissement. Ceux-ci viennent rejoindre les quartiers centraux de Paris qui ont eu franchi le cap des 12 000€ par mètre carré depuis déjà quelques années. A la tête de l’ensemble de ces zones, se trouve Saint Germain des Près, dans le VIème arrondissement avec 16 250€ le mètre carré.
Cependant, tours les quartiers se rapprochent désormais de la moyenne de la ville. En effet, plus aucun quartiers n’est à moins de 7 000€ du mètre carré. C’est-à-dire que même les arrondissement situés aux extrémités de Paris intra-muros ont passé la barre des 7 000€.
Les volumes de ventes
La conséquence de cette augmentation des prix est de façon logique une baisse du nombre de ventes. A noter qu’ici, les ventes ont légèrement diminué d’environ 3% sur un an. La part des investisseurs étrangers à quant à elle augmenté (9,6%). Dans ce pourcentage, on retrouve 17,8% d’acheteurs italiens, 8,7% d’acheteurs chinois et une arrivée massive d’investisseurs roumains. Néanmoins, le Brexit n’a pas invité davantage d’anglais à investir à Paris. A ce titre, le nombre de ventes a également baissé sur toute la région Ile-De-France et dans plusieurs grandes villes comme Bordeaux, Lyon ou Montpellier.
Le ministère du logement a également envisagé l’idée de mettre en place un « Organisme de Foncier Solidaire » (OFS) qui offrira aux classe moyennes la possibilité de devenir propriétaire. En effet, cette mesure visera à diviser par 2 ou 3 le prix au mètre carré dans Paris
Conclusion
En outre, les prix de ventes dans la capitale ne sont pas les seuls à avoir vu leur niveau augmenter : les loyers sont aussi pris dans l’engrenage. La Mairie de Paris souhaite revenir sur l’encadrement des loyers à travers le projet de loi ELAN. Suivez toute l’actualité immobilière en vous abonnant à notre newsletter !
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