L’étude menée par l’agence nationale pour l’information sur le logement a révélé un écart important entre le montant des loyers des logements construits après 2005 et ceux construits entre 1991 et 2005. Cette différence est notamment plus importante sur les appartements de type studio. L’une des raisons principales est due aux différents dispositifs de défiscalisation. En effet, la manque de logement sur le territoire français et le manque de ressources de l’Etat pour pallier à ce trou béant ont mené à la création de dispositifs fiscaux. En contrepartie de l’investissement dans des biens neufs, l’Etat octroie aux ménages une réduction d’impôts. Actuellement, cette réduction va de 12% à 21% selon la durée du dispositif Pinel. L’objectif majeur du gouvernement est de pouvoir loger la population dans des zones tendues. A cet effet, les loyers de ces biens sont donc plafonnés pour rendre la location accessible aux foyers avec de faibles revenus.
Des écarts de loyers dans toutes les métropoles
Depuis 2009, les dispositifs fiscaux se sont enchainés de façon à augmenter l’offre de logements sur le marché. Selon cette étude, que ce soit le Scellier de 2009 à 2012, le Duflot de 2013 à 2014 ou encore l’actuel dispositif Pinel depuis 2014, ces lois fiscales ont permis de faire baisser le prix moyen des logements dans les zones tendues. A fortiori sur les studios. L’écart entre les logements « anciens » avant 2005 et les logements « neufs » après 2005 est important dans les métropoles.
En effet, à Bordeaux où la demande est saturée, loyer moyen d’un studio (T1) construit après 2005 est de 12,90 euros par mètre carré, soit 22% de moins que le prix moyen des studios construits antérieurement. C’est donc la ville où l’écart se creuse le plus derrière la capitale. Dans d’autres métropoles très convoitées, l’écart est aussi important comme à Nantes avec un écart de 18%, à Montpellier de 15% ou bien encore à Aix-En-Provence, Marseille ou Rennes où les loyers sont plus haut de 13% dans l’ancien.
Toutes les villes de Province ne sont pas concernées
Toutefois, une ville sort du lot et échappe à la règle. Il s’agit de La-Roche-Sur-Yon où les loyers des studios construits après 2005 sont en hausse de 3% face à ceux construits après. A plus fortes raisons, les loyers des appartements aux plus grandes surfaces sont également plus élevés plus la date de livraison est récente.
Pour autant, toutes les villes secondaires ne bénéficient pas de cette tendance puisqu’à Bayonne l’écart est de 19% en faveur de l’ancien, à Nîmes et Vannes de 17% et même à Besançon encore de 13%. A contrario, la tendance diffère lorsqu’il s’agit de comparer les appartements de deux ou trois pièces.
Dans cette configuration, on observe que les loyers sont plus chers à Bordeaux de 2%, à Lyon de 4% et à Saint-Etienne de 25% pour un T2. La différence est encore plus marquée pour les biens de quatre pièces et plus dans des villes comme Grenoble (+12%), Bayonne (+17%) et Nîmes (+22%) dans les logements livrés après 2005 versus -4% à Tours ou -2% à Toulouse.
Conclusion
La bonne nouvelle, c’est que les surfaces les plus recherchées par les investisseurs et les locataires sont les T2 et T3 dans des villes comme Bordeaux, Lyon, Toulouse, Nantes ou Montpellier et les différences de loyers fluctuent entre (-2% et +4%) soit un écart assez restreint. Vous avez un projet d’investissement pour réduire vos impôts ? Nos conseillers spécialisés vous accompagnent de A à Z !
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