La bonne nouvelle de la rentrée concernant le volet investissement immobilier : le dispositif Pinel qui permet à un contribuable de capitaliser tout ou partie de ses impôts en l’investissant dans un bien immobilier neuf respectant notamment le label BBC a été reconduit pendant 4 ans et n’est aucunement modifié de l’intérieur. Mauvaise nouvelle en revanche : le zonage des villes éligibles au dispositif Pinel est revu, corrigé et réduit pour 2018. Voici ce qu’il faut savoir.
Un dispositif réduit
Le dispositif Pinel 2018 sera ainsi recentré sur les 3 premières et principales zones en France à savoir la zone A (Paris), A bis (banlieue proche de Paris ainsi que la zone PACA) et la zone B1 : c’est à dire les grandes agglomérations de Province bénéficiant d’au moins 250.000 habitants.
La zone B2 quant à elle qui, jusqu’à présent, était encore éligible au dispositif Pinel bénéficiera d’une « période de transition » sur l’année 2018 pour disparaitre définitivement en 2019. La zone C c’est-à-dire les plus petites villes de France (10% de l’hexagone) en seraient également exclues à la fin de l'année prochaine.
Cette restructuration de zone va priver près de 1000 villes françaises de la possibilité de construire des logements neufs.
Quel sera l'impact ?
Quelles conséquences pour ces villes ? Ne soyons pas dupes, cette mesure de recentrage des zones vise d’abord à protéger les investisseurs et à éviter les abus des maires qui pourraient être tentés d’accorder trop de permis dans leurs villes alors même que la demande locative n’est pas suffisante. C’est le cas par exemple, notamment pour la ville de Poitiers, Angers ou encore Besançon.
Quelles conséquences pour le marché immobilier neuf ? Cette modification va mécaniquement réduire le nombre de logements construits et donc continuer à maintenir les prix à la hausse évidemment mais également va permettre de concentrer les zones éligibles là où la demande de logements est réelle et sérieuse.
L’objectif du gouvernement au travers de cette réforme est en effet de maintenir un rythme de construction qui vise à rattraper le retard en terme de besoin (il manque toujours entre 500.000 et 800.000 logements) mais en se concentrant sur les zones dites tendues (c’est à dire avec un besoin soutenu comme à Bordeaux ou Toulouse par exemple) et en parallèle éviter justement que trop de logements ne soient construits dans des villes ou le besoin réel ne serait pas présent.
Conclusion
Cette légère modification du dispositif va plutôt dans le bon sens car elle vise à protéger l’investisseur tout en valorisant le marché immobilier neuf. Si vous voulez savoir si la ville ou vous voulez investir est ou non éligible au dispositif Pinel, je vous invite à vous rapprocher des équipes spécialisées de Netinvestissement (en cliquant ici) qui pourront vous répondre et vous assister dans la sélection la plus judicieuse pour vous.
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